Le Nigérian Mohammed Barkindo a été élu secrétaire général de l’Opep
L’ancien patron de la compagnie nationale des hydrocarbures du Nigeria (NNPC) a été élu ce jeudi au poste de secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il prend la succession du Libyen Abdullah al-Badri.
![Mohammed Barkindo a dirigé la NNPC, au Nigeria, entre 2009 et 2010. © Leslie Mazoch/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/06/02/mohammed-barkindo-ap-sipa.jpg)
Mohammed Barkindo a dirigé la NNPC, au Nigeria, entre 2009 et 2010. © Leslie Mazoch/AP/SIPA
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé le jeudi 02 juin que le Nigérian Mohammed Barkindo a été nommé au poste de secrétaire général du cartel.
Mohammed Barkindo, qui succède au Libyen Abdallah el-Badri, en poste depuis 2007, prendra ses fonctions le 1er août 2016 pour une durée de trois ans. Il a déjà occupé ce poste par intérim en 2006.
« Nous avons finalement sélectionné le secrétaire général, ce qui est bien », s’est félicité le ministre saoudien de l’Énergie Khaled al-Faleh à sa sortie de la réunion des ministres de l’Opep.
« Hautement qualifié et respecté »
Mohammed Barkindo a dirigé la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), la compagnie nationale des hydrocarbures du Nigeria, entre 2009 et 2010. Il a également été directeur général adjoint de la Nigerian Liquefied Natural Gas Company, une co-entreprise entre NNPC, l’anglo-néerlandais Shell Gas, le français Total et l’italien Eni.
C’est un dirigeant « hautement qualifié et respecté », a commenté le ministre saoudien Khaled al-Faleh.
« Nous avons eu un vraiment très bon consensus sur le secrétaire général », a ajouté de son côté le ministre émirati de l’Énergie Suhail al-Mazroui.
Dissensions au sein du cartel
Les dissensions régnant au sein du cartel avaient empêché jusqu’à présent ses membres de s’entendre sur un successeur à Abdallah al-Badri, qui devait quitter ses fonctions en 2012 au terme d’un second mandat, mais les a prolongées depuis.
L’approbation de tous les pays membres de l’Opep est nécessaire pour la sélection du secrétaire général, un consensus difficile à trouver en raison notamment des fortes rivalités existant entre les poids lourds de l’organisation tels que l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Irak.
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