Côte d’Ivoire : le procès de Simone Gbagbo suspendu jusqu’au lundi 20 juin
La défense de Simone Gbagbo a obtenu lundi le report au 20 juin du procès de l’ancienne première dame ivoirienne, jugée depuis le 31 mai à Abidjan pour crime contre des prisonniers de guerre et crime contre l’humanité.
![Simone Gbagbo lors d’un rassemblement pro-Gbagbo en janvier 2011. © Rebecca Blackwell /AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/05/30/sipa_ap21010531_000004.jpg)
Simone Gbagbo lors d’un rassemblement pro-Gbagbo en janvier 2011. © Rebecca Blackwell /AP/SIPA
« Nous avions demandé un report d’au moins une semaine pour pouvoir examiner les pièces produites par le parquet général dont nous ne disposions pas », a expliqué lundi 13 juin Maître Rodrigue Dadje, l’un des avocats de Simone Gbagbo contacté par Jeune Afrique.
Deux chefs d’accusation
Plus d’un an après sa première condamnation à 20 ans de réclusion pour « attentat à l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public », le second procès de l’ancienne première dame ivoirienne s’est ouvert le 31 mai devant la Cour d’assises d’Abidjan. Selon l’arrêt d’accusation, elle comparaît cette fois-ci pour faits de « crime contre les prisonniers de guerre et crime contre l’humanité ».
Un procès « politique », a dénoncé Simone Gbagbo le 1er juin, affirmant par ailleurs avoir été victime d’une « tentative de viol » lors de son arrestation en 2011.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »