Congo-Brazzaville : le journaliste de TV5 Monde et ses deux confrères ont été libérés
Le journaliste de TV5 Monde et ses deux confrères placés en garde à vue samedi dans le nord du Congo-Brazzaville ont été libérés dimanche par les autorités policières locales.
Alain Shungu, ancien correspondant de RFI, et ses confrères Maixent Foukou de Digital radio télévision (DRTV, chaîne locale privée) et Flavien Banzounzi (caméraman freelance), gardés à vue par la police de Bétou, dans le nord-est du pays, dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 juin, ont été libérés. Le motif de leur arrestation ne leur avait pas été signifié.
Dimanche après-midi, le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla a ainsi annoncé que les journalistes étaient « en route pour Impfondo » (à 180 km de Bétou) où ils devaient « logiquement et librement prendre leur avion pour rentrer à Brazzaville ». Il a évoqué « malentendu levé ».
Le directeur départemental de la police d’Impfondo « nous a dit que nous (étions) libres » et que « nous (pouvions) aller manger, boire ou dormir là où nous (voulions) », a confirmé Alain Shungu. « Cependant nos passeports et ma caméra ont été confisqués. Les autorités ont promis de les restituer au pied de l’avion qui doit nous ramener à Brazzaville », a-t-il précisé.
« Une région particulièrement sensible »
Les trois journalistes s’étaient rendus à Bétou pour assurer la couverture médiatique des activités du Programme des Nations Unies pour la population pour la journée internationale des réfugiés le 20 juin. « Formellement personne n’a été arrêté et personne n’est en état d’arrestation », a déclaré le ministre de la Communication.
Les autorités locales ont voulu vérifier les raisons de la présence de ces journalistes dans la Likouala, considérée comme « une région particulièrement sensible », parce que frontalière de la République centrafricaine, a-t-il expliqué.
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