Côte d’Ivoire : Guillaume Soro préfère le perchoir au statut de dauphin du chef de l’État

Guillaume Soro, actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, pourrait perdre son rang de deuxième personnalité de l’État si le poste de vice-président évoqué dans le projet de réforme constitutionnelle venait à être créé.

Publié le 21 juin 2016 Lecture : 1 minute.

« Le vice-président sera la deuxième personnalité de l’État de Côte d’Ivoire et sera détenteur du dauphinat constitutionnel », a confirmé mardi 21 juin Guillaume Soro, actuel dauphin constitutionnel en sa qualité de président de l’Assemblée nationale.

« Ce sera au président Alassane Ouattara de donner le dauphinat constitutionnel à qui il a le plus confiance », a ajouté Guillaume Soro, interrogé par Radio France Internationale (RFI) au sujet du poste de vice-président qui pourrait être instauré dans la prochaine Constitution.

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Soro veut « rempiler au poste de président de l’Assemblée nationale »

Promesse de campagne d’Alassane Ouattara, la révision constitutionnelle devrait en effet créer un poste de vice-président, dont le rôle et le mode de désignation sont encore flous. Objectif : « assurer une plus grande cohérence au niveau des institutions », selon les termes du président ivoirien.

En cas de vacance du pouvoir, il reviendrait donc au vice-président d’assurer l’intérim. Actuellement, la Constitution prévoit que cette attribution échoue au deuxième personnage de l’État, le président de l’Assemblée nationale.

Cette attribution devrait donc échapper à Guillaume Soro, puisque ce dernier a rappelé qu’il souhaitait « rempiler au poste de président de l’Assemblée nationale » lors des élections législatives fixées en novembre prochain.

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