Égypte : libération imminente d’un deuxième journaliste d’Al-Jazira

Plus d’un an après son arrestation au Caire pour « soutien aux frères musulmans », le journaliste égypto-canadien Mohamed Fahmy serait sur le point d’être libéré selon le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird.

Le journaliste égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy (c) avec ses collègues Peter Greste (g) et Bahe © AFP-Khaled Desouki

Le journaliste égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy (c) avec ses collègues Peter Greste (g) et Bahe © AFP-Khaled Desouki

Publié le 3 février 2015 Lecture : 1 minute.

Vingt-quatre heures après la libération du journaliste australien Peter Gresten, le gouvernement canadien a annoncé lundi 1er février, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, John Baird, la libération imminente de son confrère égypto-canadien Mohamed Fahmy. Interrogé par la chaine canadienne CBC, John Baird a en effet assuré que la remise en liberté de Mohamed Fahmy "n’était plus qu’une question d’heures". Des propos confirmés par son porte-parole Adam Hodge.

À l’instar de Peter Greste, sorti de prison dimanche après un an de détention, Mohamed Fahmy devrait être expulsé du territoire égyptien dès sa remise en liberté. Le Directeur du bureau du Caire d’Al-Jazira devrait renoncer à sa nationalité égyptienne afin de bénéficier d’une loi promulguée en novembre autorisant, sur décret présidentiel, l’expulsion des étrangers condamnés à des peines de prison ou en instance de jugement.

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>> Lire aussi : Égypte : L’expulsion du journaliste d’Al-Jazira, un poids en moins pour Al Sissi

Mohamed Fahmy avait été arrêté en décembre 2013 avec son collègue Peter Greste et l’Égyptien Baher Mohamed, tous deux reporters de la chaîne qatarie Al-Jazira. Les trois hommes avaient été condamnés en juin 2014, à sept ans de prison et M. Mohamed à dix ans de détention. Leur arrestation et leur condamnation avaient suscité une levée de boucliers internationale. Leur incarcération s’est en effet déroulée dans un contexte diplomatique tendu entre l’Égypte et le Qatar, accusé de soutenir le président islamiste Mohamed Morsi.

Ban Ki-moon salue la décision la décision des autorités égyptiennes

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Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a par ailleurs salué "la décision des autorités égyptiennes de libérer" le journaliste australien tout en espérant, selon son porte-parole Stéphane Dujarric, que les cas des deux autres reporters "seront également résolus rapidement".

Le sort du troisième homme du groupe, l’Égyptien Baher Mohamed, reste des plus incertains. Heather Allan, une responsable du service en anglais d’Al-Jazira, a confié que la chaîne qatarie était "très inquiète à son sujet".

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(Avec AFP)

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