Nigeria : des salariés d’une société australienne pris en otage, le chauffeur du bus tué

Sept employés – trois Australiens, deux Nigérians, un Sud-Africain et un Néo-Zélandais – d’une société minière australienne ont été kidnappés mercredi dans le sud-est du Nigeria après une attaque contre leur véhicule. Leur chauffeur a trouvé la mort.

Les autorités nigérianes promettent de retrouver les otages. © Pius Utomi Ekmei/AFP

Les autorités nigérianes promettent de retrouver les otages. © Pius Utomi Ekmei/AFP

Publié le 22 juin 2016 Lecture : 2 minutes.

Le rapt s’est produit mercredi 22 juin au matin, dans le district d’Akpabuyo, près de Calabar, la capitale de l’État de Cross River.

La police locale avait fait état dans un premier temps du rapt de cinq employés d’une société australienne – deux Australiens, deux Nigérians et un Sud-Africain – au cours d’une attaque contre un véhicule dont le chauffeur a été abattu.

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Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a indiqué jeudi qu’en fait trois de ses compatriotes avaient été kidnappés, et le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères a fait savoir qu’un de ses ressortissants se trouvait parmi les victimes du rapt.

Les sept personnes kidnappées sont des employés de la société minière et d’ingénierie australienne MacMahon, sous contrat avec le géant Lafarge Holcim.

Selon un témoin du rapt, les ravisseurs ont transporté leurs otages dans un bateau à proximité dans l’État côtier de Cross River et traversé par un fleuve.

Pour l’instant, ce rapt n’a pas été revendiqué et aucune demande de rançon en échange de la libération de ces otages n’a pas été effectuée. Mais les autorités nigérianes ont assuré qu’elles feraient tout pour libérer les cinq employés de MacMahon.

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Le rapt, monnaie courante au Nigeria

Les kidnappings visant à obtenir une rançon sont monnaie courante dans le sud-est du Nigeria, une région pétrolière où œuvrent de nombreuses sociétés étrangères, mais il est plus rare que des expatriés y soient pris en otage.

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Des hommes non identifiés avaient enlevé en avril six membres d’équipage d’un navire cargo turc au large des côtes du Nigeria, une région de plus en plus frappée par les actes de piraterie maritime.

Selon le Bureau maritime international (BMI), une organisation basée à Londres, 10 attaques et 44 prises d’otage ont eu lieu au large des régions pétrolifères du Nigeria de janvier à mars 2016. Fin 2015, des pirates avaient enlevé des marins lituaniens, ukrainiens et polonais dans le même secteur, théâtre d’attaques de plus en plus fréquentes de pirates.

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