Le commissaire de la police provinciale, Jimoh Ozi-Obeh, a annoncé dimanche 26 juin la libération de cinq expatriés – trois Australiens, un Néo-Zélandais et un Sud-Africain – et de leurs deux collègues nigérians, enlevés le 22 juin après l’attaque de leur véhicule. Aucune rançon n’a été versée aux ravisseurs, a-t-il précisé.

« J’étais avec eux un peu plus tôt. Il n’y a que les deux Nigérians qui sont blessés, sinon un ou deux (expatriés) ont des cicatrices », a déclaré Jude Ngaji, conseiller à la sécurité pour l’État de Cross River, dans le sud-est du pays. « Les rescapés ont reçu des soins médicaux et ont déjà pu contacter leur famille », a précisé le responsable, sans dévoiler l’identité des ravisseurs. Leur chauffeur avait été tué dans l’embuscade.

Une dizaine d’attaques en trois mois

Les sept employés travaillent au sein de la firme minière et d’ingénierie Macmahon dans le district d’Akpabuyo, près de Calabar, la capitale de l’État de Cross River. La société australienne est sous contrat avec le cimentier franco-suisse Lafarge Holcim pour des opérations dans une cimenterie près de la capitale provinciale.

Les enlèvements avec demande de rançon sont courants dans le sud-est du Nigeria, mais il est plus rare que des expatriés soient pris en otages. D’après le Bureau maritime international, au moins 10 attaques et 44 prises d’otages ont eu lieu de janvier à mars au large des régions pétrolifères du Nigeria, une zone de plus en plus frappée par des actes de piraterie maritime.