Services numériques : Atos inaugure un centre régional à Dakar

Le groupe français a officiellement inauguré jeudi son Centre de services numériques pour l’Afrique de l’Ouest. L’effectif de 250 personnes qui y est actif depuis 2014 sera porté à 400 d’ici fin 2016. 2 000 ingénieurs doivent à terme y travailler.

Atos prévoit également de construire une autre plateforme technologique dans la future cité numérique de 25 hectares à Diamniadio (40 km à l’est de la capitale sénégalaise). © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Atos prévoit également de construire une autre plateforme technologique dans la future cité numérique de 25 hectares à Diamniadio (40 km à l’est de la capitale sénégalaise). © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

7174

Publié le 27 juin 2016 Lecture : 2 minutes.

Le groupe français actif dans les services numériques a officiellement inauguré, jeudi 23 juin, son Centre de Services numériques pour l’Afrique de l’ouest en présence du Président Macky Sall.

En activité depuis décembre 2014, le centre a pour ambition de rayonner en Afrique de l’Ouest et à l’international depuis son implantation dakaroise.

la suite après cette publicité

Le Centre, selon un communiqué de presse du groupe, « fournit des services informatiques allant du développement à la maintenance applicative en passant par l’intégration ».

Il s’adresse aussi bien aux « grands comptes mondiaux » qu’aux « entreprises et administrations du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest ».

Rapprochement avec l’École supérieure polytechnique

Pour Macky Sall qui a présidé la cérémonie en compagnie du Français Thierry Breton, président-directeur général d’Atos, « le numérique jouera un rôle important dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent comme facteur essentiel de démultiplication, de gain de productivité et d’amélioration de la productivité ».

la suite après cette publicité

Pour l’heure, 250 ingénieurs sénégalais, formés dans le pays ou à l’étranger, travaillent déjà sur le site. L’objectif est de relever cet effectif à 300 à 400 d’ici la fin de l’année, puis à 2 000 à terme.

Atos a, par ailleurs, scellé un partenariat avec l’École supérieure polytechnique de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD). Atos prévoit également de construire une autre plateforme technologique dans la future cité numérique de 25 hectares à Diamniadio (40 km à l’est de la capitale sénégalaise).

« Que le Sénégal devienne un exportateur de services informatiques à l’image de l’Inde »

la suite après cette publicité

Parc numérique

« Mon ambition, c’est de faire en sorte que le Sénégal devienne un exportateur de services informatiques à l’image de l’Inde », avait déjà déclaré l’ancien ministre français de l’économie, Thierry Breton, le 22 janvier 2015.

Début 2015, un parc numérique de 26 ha doté d’une panoplie d’installations électroniques était prévu. Il doit compter des immeubles (dont trois tours d’entreprises) équipés d’infrastructures numériques de pointe tout en « nuage ».

L’État sénégalais doit y investir 10 milliards de F CFA (15 millions d’euros), et la Banque africaine de développement 50 milliards de F CFA (75 millions d’euros). L’appel d’offres pour en sélectionner le constructeur a d’ailleurs été lancé par les autorités sénégalaises.

Atos a réalisé un chiffre d’affaires de 10,7 milliards d’euros en 2015, en hausse par rapport aux 9,6 milliards d’euros en 2014. De date à date, son résultat net passe de 265 à 406 millions d’euros. Le groupe est présent en Afrique du Sud, en Algérie, au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Égypte, au Gabon, au Mali, au Maroc et au Sénégal.

Lundi, l’action du groupe coté à Euronext Paris, reculait de -3,27% à 73,69 euros.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires