Au sommaire des pages éco cette semaine

Du Mali à la RD Congo, les groupes chinois remportent la majorité des chantiers de pose de fibre optique, Huawei en tête. Hélas, les travaux ne sont pas toujours menés dans les règles de l’art… « Jeune Afrique » fait le point dans son nouveau numéro.

Ouverture des pages JA éco dans le numéro 2894. © Jeune Afrique

Ouverture des pages JA éco dans le numéro 2894. © Jeune Afrique

Publié le 27 juin 2016 Lecture : 2 minutes.

Le long de la route nationale entre Kinshasa et la ville côtière de Muanda, en RD Congo, la fibre optique, installée sur 600 km, affleure presque par endroits, sans fourreau pour la protéger. Un régal pour les rats, qui raffolent de son odeur de chewing-gum. Sur certaines sections, l’infrastructure, réalisée en 2010 par China International Telecommunication Construction Corporation (CITCC), a déjà été coupée 50 fois, reconnaît un conseiller du gouvernement congolais. Rongeurs, travaux de voirie…

Le cas congolais est loin d’être un accident industriel isolé. Ces cinq dernières années, des dizaines de milliers de kilomètres de câbles ont été enterrés, quasi exclusivement par des entreprises chinoises, pour construire les dorsales et les réseaux de fibre optique dont l’Afrique subsaharienne a besoin pour accéder à l’internet haut débit et faire sa mue numérique. Jeune Afrique fait le point dans son numéro 2894 dans les kiosques du 26 juin au 2 juillet 2016 [et en ligne ici].

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En Entreprises et marchés, Shegun Adjadi Bakari, économiste et banquier, revient sur la décision du 20 juin de la Banque centrale du Nigeria qui a introduit un marché de change interbancaire libre et soumis à la loi de l’offre et de la demande. « Cela induit de facto une forte dépréciation de la monnaie nigériane. Or un naira faible est une mauvaise nouvelle pour le Bénin, dont le franc CFA est arrimé à l’euro et qui, jusqu’à présent, s’est constamment positionné comme une économie de transit à destination du Nigeria », estime-t-il.

Mais aussi : en Côte d’Ivoire, Corsair rouvre la bataille avec Air France. Filiale de l’allemand TUI Group, la compagnie relance ses vols Paris-Abidjan. Au même moment, son concurrent franco-néerlandais double ses fréquences.

Dans les Indiscrets de la semaine, des négociations sont en cours pour un changement d’actionnariat au sein d’Atlantic Business International (ABI), le holding du réseau Banque Atlantique (présent dans sept pays ouest-africains). Et aussi : tentative industrielle pour CFAO à Abidjan ; Société générale investit dans TagPay ; naissance d’Altares Africa à Casablanca.

En Finance, des banques kényanes en pleine crise de confiance. Alors que trois établissements ont été placés sous administration provisoire, la croissance rapide du secteur financier soulève des questions.

Dossier de Jeune Afrique économie dans le numéro 2894. © Jeune Afrique

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Jeune Afrique propose par ailleurs un Dossier sur le travail des enfants. En Afrique, de nombreux enfants sont exploités indirectement pour le compte de multinationales. Si certaines agissent, d’autres renvoient la faute sur leurs sous-traitants.

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