François Hollande : « Nous devons aider davantage les Africains pour lutter contre le terrorisme »

Le président français François Hollande a évoqué l’Afrique, lors de sa conférence de presse du 5 février à l’Élysée. Réaffirmant que la France n’avait pas vocation à résoudre tous les conflits, il a appelé la communauté internationale à « faire son devoir », notamment au Nigeria.

François Hollande, chef de l’État français. © AFP

François Hollande, chef de l’État français. © AFP

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Publié le 5 février 2015 Lecture : 1 minute.

Au mieux dans les sondages depuis janvier, François Hollande se pliait jeudi 5 février, comme tous les six mois, au traditionnel exercice de la conférence de presse, au cour delaquelle il a notamment évoqué le continent africain pendant quelques minutes.

"La France soutient de manière logistique, opérationnelle les forces africaines qui luttent contre le terrorisme", a affirmé le chef de l’État en évoquant une aide "en armes et en carburant" apportée au Tchad notamment. "Mais la France ne peut pas régler tous les conflits du monde (…) en Syrie, en Libye, au Sahel, au Nigeria (…) elle prendra ses responsabilités mais pas partout", a-t-il aussitôt ajouté.

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le président français a surtout insisté sur la nécessité de mobiliser la communauté internationale. "Nous devons aider davantage les Africains pour lutter contre le terrorisme", a-t-il lancé avant de déclarer : "Ne faites pas la leçon, faites votre devoir".

"Nous soutenons les forces démocratiques en Syrie"

Le terrorisme a été longuement évoqué. "La France sera intraitable, implacable face à la menace terroriste, tout en préservant de façon irréprochable les libertés publiques", a assuré le président français, en évoquant les attentats de Paris et de Nice. "Nous voulons empêcher les départs vers la Syrie et si ces personnes reviennent, les mettre hors d’état de nuire".

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Le chef de l’État a également réaffirmé l’engagement français au Proche et Moyen-Orient. "Nous soutenons les forces démocratiques en Syrie et il y en a", a-t-il lancé avant de poursuivre : "Nous avons aidé les Kurdes de Syrie à se battre et nous continuerons à le faire".

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"C’est en Irak qu’il y a un État et une armée qui peuvent lutter contre l’État islamique", a encore confié le président français. Et de conclure, sans équivoque : "Nous avons un travail à faire en Irak, nous le faisons et nous le poursuivons avec plus d’intensité".

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Par Mathieu OLIVIER

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