Maroc : le recul de la croissance se confirme au deuxième trimestre

Au deuxième trimestre 2016, la croissance du PIB du Maroc a été en-dessous de celle réalisée durant les trois premiers mois de l’année. Une performance due en grande partie au repli des activités agricoles.

Publié le 1 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Dans sa note de conjoncture du mois de juillet, publiée ce vendredi, le Haut commissariat au plan du Maroc (HCP) a confirmé le recul de la croissance économique du royaume.

Selon les estimations du HCP, l’économie marocaine a progressé de +1,4 % au deuxième trimestre 2016, en variation annuelle, contre +1,7 % un trimestre auparavant et +4,7 % au cours des trois derniers mois de l’année 2015.

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Déficit pluviométrique

Un ralentissement « principalement attribuable » au repli de -12,1 % des activités agricoles, explique la note du HCP, qui rappelle que hors-agriculture, la valeur ajoutée est estimée à +2,5 %, en variation annuelle.

L’économie marocaine a connu une embellie l’an dernier, avec une croissance de +4,3 % selon le FMI, portée par une très bonne saison agricole.

En 2016, ce secteur est plombé par un important déficit pluviométrique, estimé à près de 48 % à la fin mai.

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Au premier trimestre déjà, les activités agricoles étaient en repli de -9 % par rapport à la même période en 2015. Elles devraient être en recul de -13,2 % au prochain trimestre, selon les prévisions du Haut commissariat au plan.

Valeur ajoutee agricole du maroc

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Perspectives pour le troisième trimestre

Signe positif, néanmoins, les activités non-agricoles devraient poursuivre « leur affermissement au troisième trimestre 2016, au rythme de +2,4 %, portées, essentiellement, par une amélioration de la production des branches tertiaires ».

Mais, compte-tenu de la baisse de la valeur ajoutée agricole, « l’économie marocaine ne devrait réaliser qu’une croissance de +1,2 % au troisième trimestre 2016, au lieu de +4,1 % une année plus tôt », prédit le HCP.

Le gouvernement marocain, qui pariait initialement sur une croissance de + 3 % en 2016, a dû revoir ses attentes à la baisse.

Fin mai, le ministre marocain de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid, a concédé que la progression du PIB du royaume devrait être en-dessous de 2 % en 2016.

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