Crash d’EgyptAir : les experts demandent plus de temps pour tirer des conclusions
Les experts qui enquêtent sur le crash du vol d’EgyptAir, abîmé en Méditerranée en mai, ont annoncé mardi avoir besoin de plus de temps pour analyser les informations avant de pouvoir tirer des « conclusions très élémentaires ».
Les experts vont comparer les informations extraites des cartes mémoires du Flight Data Recorder (FDR), qui conserve les diverses données de vol, et « établir des corrélations temporelles » avec les données de l’enregistreur qui capte les conversations et les bruits à l’intérieur du poste de pilotage, a déclaré, mardi 5 juillet, la commission d’enquête dirigée par les Égyptiens, dans un communiqué.
Les deux enregistreurs de vol ou « boîtes noires » avaient été recueillis à la mi-juin. La commission d’enquête avait ensuite indiqué le 2 juillet que les cartes mémoire de l’enregistreur qui capte les conversations et les bruits à l’intérieur du poste de pilotage, le Cockpit Voice Recorder (CVR), étaient intactes et exploitables.
Aucun survivant
Les cartes mémoire de l’autre enregistreur, qui conserve les diverses données de vol, sont elles aussi exploitables. La semaine dernière, les enquêteurs avaient également indiqué que les débris de l’avion laissaient penser à un incendie qui s’est déclenché à l’intérieur de l’appareil.
L’Airbus A320 de la compagnie égyptienne EgyptAir, qui effectuait un vol entre Paris et Le Caire le 19 mai, est tombé en mer pour des raisons encore indéterminées avec 66 personnes à bord. Après avoir disparu des écrans radar, le vol MS804 s’est abîmé en mer entre la Crète et la côte nord de l’Égypte.
Il n’y a eu aucun survivant parmi les occupants.
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