Mali : les exportations d’or atteignent 70 tonnes en 2015
Les exportations d’or du Mali ont atteint 70,2 tonnes en 2015, pour une production nationale estimée à 50,1 tonnes. Une différence due, en partie, à la réexportation d’or provenant des pays limitrophes.
![En 2015, la production aurifère du mali a été de 70,2 tonnes, contre 53,2 tonnes en 2014. © STR/Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/02/29/mine-or-str-new-reuters.jpeg)
En 2015, la production aurifère du mali a été de 70,2 tonnes, contre 53,2 tonnes en 2014. © STR/Reuters
Mis à jour le 12 juillet 2016, 13H20 CET, suite aux précisions apportées par l’Institut national de la statistique de la République du Mali sur les chiffres de la production aurifère du pays en 2015.
En 2015, le Mali a exporté 70,2 tonnes d’or (évaluées à 2,2 milliards de dollars), contre 53 tonnes en 2014, 67,42 tonnes en 2013 et 45 tonnes en 2012.
Selon les chiffres avancés en janvier dernier par les autorités maliennes – et confirmés à Jeune Afrique le 12 juillet par l’Institut national de la statistique (Instat) – la production aurifère du Mali est restée stable en 2015 à 50,1 tonnes, contre 49,9 tonnes en 2014.
La production industrielle est d’environ 46 tonnes (+0,7 tonne sur un an), pour une extraction artisanale de 4 tonnes. Le différentiel entre la production nationale et le volume supérieur des exportations tient en partie à la réexportation de la production d’or provenant de pays limitrophes du Mali.
Un secteur artisanal dynamique
Le Mali est le troisième plus grand producteur d’or sur le continent après l’Afrique du Sud et le Ghana.
Le pays ouest-africain compte plus de 350 sites d’exploitation minière artisanale qui occupent plus d’un million de personnes, selon le ministère des Mines.
Les principaux groupes miniers industriels actifs dans le pays sont le britannique Randgold Ressources, qui exploite les mines de Loulo-Gounkoto et Morilla. Sur ce dernier site, il est associé au sud-africain AngloGold Ashanti, qui développe également les mines de Sadiola et Yatela (avec le canadian IamGold).
Endeavour Mining, immatriculé aux îles Caïmans, est présent sur le site de Tabakoto/Segala.
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