Solar Impulse 2 atterrit en Égypte, avant-dernière étape de son tour du monde

L’avion, qui ne fonctionne qu’à l’énergie solaire, s’est offert un magnifique périple au dessus de l’Italie, la Tunisie puis les pyramides avant de se poser au Caire mercredi, avant-dernière étape de son tour du monde.

Solar Impulse 2, piloté par André Borschberg, vole au dessus des pyramides de Gizeh le 13 juillet 2016 en Égypte. © Jean Revillard / AFP

Solar Impulse 2, piloté par André Borschberg, vole au dessus des pyramides de Gizeh le 13 juillet 2016 en Égypte. © Jean Revillard / AFP

Publié le 13 juillet 2016 Lecture : 2 minutes.

Après avoir survolé les très célèbres pyramides de Guizeh et le Sphinx, Solar Impulse 2 a atterri, mercredi 13 juillet, à l’aéroport du Caire à l’aube, sous les applaudissements de l’assistance. « C’était fantastique, tout a très bien marché », s’est réjoui le Suisse André Borschberg, 63 ans, aux commandes de l’avion pour la dernière fois alors qu’il communiquait avec le centre de contrôle situé à Monaco. « J’ai vu tous les pays, l’Algérie, la Tunisie, l’Italie (…) c’était magnifique, j’ai tout vu », a-t-il ajouté.

À sa descente de l’avion, le Suisse a été accueilli par les applaudissements de son équipe qui l’attendait au sol, embrassant son compatriote Bertrand Piccard, avec qui il pilote en alternance le Solar Impulse 2 depuis plus d’un an. L’événement était retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision égyptiennes, et le ministre égyptien de l’Aviation civile, Chérif Fathy, était, lui aussi, sur le tarmac.

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C’est Bertrand Piccard qui dans les jours à venir va prendre les commandes et mettre le cap sur Abou Dhabi. La dix-septième et dernière étape de son périple, d’où il était parti le 9 mars 2015.

« Un film de science-fiction »

« On fait des petites siestes de 20 minutes. Des exercices dans le cockpit, une demi-heure le matin et l’après midi, sinon au bout de plusieurs jours on peut plus bouger ses bras et ses jambes », a expliqué M. Piccard à des journalistes à l’aéroport du Caire. « Quand vous êtes plusieurs jours dans les airs, vous avez l’impression d’être dans un film de science-fiction : vous regardez le soleil, vos moteurs qui fonctionnent des jours et des jours sans carburant. Vous pensez que c’est un miracle, mais c’est la réalité d’aujourd’hui. C’est ce qu’on peut faire avec ces nouvelles technologies », a-t-il ajouté.

Pesant 1,5 tonne mais aussi large qu’un Boeing 747, l’appareil vole à une vitesse moyenne de 50 km/h grâce à des batteries qui emmagasinent l’énergie solaire captée par quelque 17 000 cellules photovoltaïques sur ses ailes. En juin, Solar Impulse 2 était entré dans l’Histoire en réussissant sa première traversée de l’Atlantique.

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Le 23 juin, l’avion avait atterri à Séville, dans le sud de l’Espagne. Il avait jusque-là fait escale à Mascate (Oman), Ahmedabad et Varanasi (Inde), Mandalay (Birmanie), Chongqing et Nanjing (Chine), puis Nagoya (Japon) et Hawaï (États-Unis), où il avait fait une escale technique imprévue de plusieurs mois. Il a également traversé l’Amérique du Nord, s’arrêtant à San Franscisco, Phoenix, Tulsa, Dayton, Lehigh Valley et enfin New York.

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