César : le film « Timbuktu » nommé dans huit catégories

Le drame franco-mauritanien Timbuktu a été nommé dans huit catégories pour la 40è cérémonie des César qui se tiendra le 20 février à Paris.

Au centre, le chef islamiste Abdelkrim, incarné par Abel Jafri. © Les films du Worso/Dune vision

Au centre, le chef islamiste Abdelkrim, incarné par Abel Jafri. © Les films du Worso/Dune vision

Publié le 28 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

L’engouement autour du film d’Abderrahmane Sissako, Timbuktu, ne semble pas prêt de s’arrêter. Après avoir été nommé dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère pour les Oscars 2015, Timbuktu, évoquant la prise de la ville sainte malienne par les jihadistes en 2012, fait figure de grand favori de la 40e cérémonie des César.

Avec pas moins de huit nominations (Meilleur réalisateur, Meilleur film, Meilleur scénario original, Meilleurs décors, Meilleure musique originale, Meilleure photo, Meilleur montage, Meilleur son) le film, tourné en Mauritanie mais de production française, pourrait rafler la mise le 20 février, devant des réalisations françaises telles que La famille Bélier, les Combattants ou Hippocrate (avec Reda Kateb, nommé pour le césar du second rôle masculin).

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Dramatiquement actuel, Timbuktu raconte le destin d’un village proche de Tombouctou qui tombe sous le joug d’islamistes radicaux. Un véritable plaidoyer contre l’obscurantisme.

>> Lire aussi : Avec "Timbuktu", Abderrahmane Sissako rêve d’un Oscar pour l’Afrique

Le film d’Abderrahmane Sissako, est en passe de battre tous les records d’entrées en France pour un film africain. Lors de sa première semaine d’exploitation, en décembre 2014, il a été vu par 180 000 spectateurs.

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Le 13 janvier, après cinq semaines à l’affiche, on en était à 549 000. Le film étant encore projeté sur plus de quatre cents écrans, le cap des 700 000 entrées devrait être atteint. Et même dépassé s’il décroche un Oscar à Los Angeles, le 22 février. Le précédent record était détenu par Le Destin, de Youssef Chahine (620 000), devant Chronique des années de braise, de Mohammed Lakhdar Hamina (500 000), Yeleen, de Souleymane Cissé (342 000), Bal Poussière, d’Henri Duparc (300 000), Halfaouine, de Férid Boughedir (200 000) et Tilaï, le chef-d’oeuvre d’Idrissa Ouedraogo (126 000).

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