CAN 2015 : l’Algérie retrouve son jeu et son statut de favori

Après deux matchs médiocres dans le jeu, les Fennecs ont dominé le Sénégal techniquement sur le gazon de Malabo (2-0). Les hommes de Christian Gourcuff ont enfin endossé leur costume de favori du tournoi. 

Nabil Bentaleb célèbre son but face au Sénégal. © Photo AP

Nabil Bentaleb célèbre son but face au Sénégal. © Photo AP

Publié le 28 janvier 2015 Lecture : 2 minutes.

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Les journalistes algériens vont peut-être atténuer leurs critiques envers les Fennecs après le net succès de l’Algérie face au Sénégal (2-0) mardi soir pour la dernière journée de phase de poule. Avec cette victoire, les hommes d’Alger ont retrouvé leur qualité de jeu qui les fuyait depuis le début du tournoi et enfin endossé leur costume de favori de l’épreuve. Depuis la défaite concédée dans les arrêts de jeu face au Ghana (0-1), Christian Gourcuff, le sélectionneur, avançait l’idée que ses joueurs étaient gênés par l’état déplorable du terrain de Mongomo pour développer leur jeu technique. Un discours qui ne passait pas auprès des médias algériens. Ces derniers jours la pression était intense sur la sélection nationale.

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Mais sur la belle pelouse de Malabo, était délocalisé le choc entre le Sénégal et l’Algérie, les coéquipiers de Yacine Brahimi ont retrouvé leur vista dans la lignée de leur fabuleuse Coupe du monde 2014, au Brésil. Et l’argument de Christian Gourcuff sur l’importance de la qualité du terrain pour l’Algérie, a pris de l’épaisseur mardi soir. D’ailleurs, le coach français l’a répété devant les micros au coup de sifflet final. "Ce n’était pas un problème de ne pas assurer notre statut de favori. C’était le problème de devoir jouer en hauteur. Quand le ballon est en l’air tout le match c’est difficile de faire le jeu." Une référence au champs de patate de Mongomo qui obligeait les équipes à allonger le jeu. 

"L’équipe a fait preuve de maturité"

La victoire convaincante face au Sénégal est selon Gourcuff, la conséquence de la qualité de jeu retrouvée des Algériens. "On a fait preuve de beaucoup de discipline sur le plan tactique, analysait-il. On leur a posé des problèmes par notre technique. C’était une opposition de styles. Nous, on a des petits gabarits très techniques alors que le Sénégal mise sur ses gabarits et son physique."

Même ton dans le discours de Sofiane Feghouli, auteur d’une excellente prestation. "Sur la globalité du match, l’équipe a fait preuve de maturité. Elle ne s’est pas mise en danger. On aurait pu marquer plus de buts, on leur a posé beaucoup des soucis. On s’est bien adapté à son jeu direct, basé sur de longs ballons. Il faut aussi féliciter les remplaçants qui ont apporté du sang neuf."

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Pour remporter une CAN, une équipe doit savoir adapter son jeu aux conditions et à l’adversaire. Christian Gourcuff le sait, le combat physique est l’une des clés pour aller loin dans le tournoi, comme l’ambitionnent les Fennecs qui rêvent de leur premier sacre depuis 1990. "C’est une compétition aux conditions excessivement diffciles", admettait l’entraîneur de l’Algérie mardi soir. 

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