Côte d’Ivoire : le gouvernement suspend les activités des syndicats dans toutes les universités

Quelque 48 heures après les violences intervenues sur le campus universitaire de Cocody à Abidjan, le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre toutes les activités syndicales dans les universités du pays.

Sur le campus universitaire Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano pour JA

Sur le campus universitaire Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano pour JA

Publié le 20 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

La présence des forces de police sur le campus de Cocody a été reconduite et maintenue « pour uniquement assurer la sécurité des biens et des personnes ».

Pour le gouvernement ces mesures permettent de lever toutes les entraves liées aux crises récurrentes provoquées par les étudiants sur la question du développement des universités. L’exécutif affirme avoir déjà  investi 300 milliards de F CFA dans ce domaine.

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Le gouvernement tente de calmer le jeu

« Ces financements correspondent aux investissements dans la réhabilitation, la rénovation et les extensions des universités existantes », a confié Ly-Ramata Bakayoko, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, avant de préciser que concernant les travaux liés aux jeux de la francophonie, à cause desquels des étudiants devaient être temporairement expulsés, le gouvernement a décidé de ne pas déloger ces derniers. Le principal point de crispation, qui se trouvait à l’origine des heurts de lundi dernier, est donc levé.

En outre, le président Alassane Ouattara a annoncé la nomination du professeur de philosophie Abou Karamoko à la présidence de l’université Houphouët Boigny de Cocody, restée vacante depuis l’entrée en janvier au gouvernement de Ly-Ramata.

« La violence était à son paroxysme lundi dernier. La police a interpellé des étudiants violents et la justice poursuivra son cours » a conclu là ministre, accompagnée pour l’occasion de Bruno Kone, le porte-parole du gouvernement. Pour l’instant, les syndicats estudiantins n’ont pas encore réagi à la décision du gouvernement.

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