Gouvernement tunisien : pourquoi Afek Tounes a jeté l’éponge
Le parti tunisien Afek Tounes déplore la méthode de négociation quelque peu expéditive du Premier ministre désigné, Habib Essid, pour la formation de son gouvernement.
![Yassine Brahim, leader de Afek Tounes. © FETHI BELAID / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/01/26/026012015113317000000JA2820p008_2.jpg)
Yassine Brahim, leader de Afek Tounes. © FETHI BELAID / AFP
Le gouvernement tunisien, dont la composition a été annoncée le 23 janvier, fait la part belle aux indépendants et aux représentants de Nidaa Tounes. Afek Tounes, le parti social-libéral de Yassine Brahim, a choisi de ne pas y participer.
"La méthode choisie par le Premier ministre Habib Essid nous a refroidis, confie l’un de ses dirigeants. Il a refusé de discuter des orientations programmatiques et n’a pas voulu dire quelles autres formations seraient appelées à y siéger. Trois portefeuilles nous ont été proposés : l’Éducation, pour Yassine Brahim, le Tourisme, pour Noomène Fehri, et la Femme, pour Samira Merai. Avec un délai d’une heure pour répondre. Et quand nous l’avons fait, Habib Essid nous a fait savoir que le ministère de la Femme n’était plus d’actualité. Dans ces conditions, nous avons jugé préférable de nous retirer."
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI