Pour Julius Malema, c’est la tenue rouge d’ouvrier ou rien. Dans une interview parue le 26 janvier dans le quotidien The Star, le leader populiste sud-africain menace de se siéger tout nu à l’Assemblée s’il était interdit aux élus de son parti, les Combattants pour la liberté économique (EFF), de se présenter à l’hémicycle avec leurs uniformes rouges d’ouvriers.

Une modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale sud-africaine, qui pourrait être adopté d’ici fin février, entend en effet codifier les tenues autorisées au Parlement. "Nous allons les porter [les tenues rouges]. Personne ne doit nous dire comment nous habiller, sinon nous entrerons nus au Parlement", prévient-il.

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Les 25 députés des Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema siègent à l’Assemblée nationale en combinaisons d’ouvriers rouges et bottes de caoutchouc pour les hommes, tenues de ménagères et tabliers pour les femmes.

À bas les costumes ?

"Je porte un uniforme. Il est propre et je ne sens pas mauvais. Je sens bien meilleur que des tas d’autres gens qui portent des costumes", explique "Juju", transfuge du Congrès national africain (ANC).

"Nous ne nous habillerons pas comme les maîtres coloniaux", insiste-t-il. Alors qu’il est régulièrement épinglé par la presse sud-africaine pour son goût des tenues de luxe occidentales. D’ailleurs, il suffit de remonter à la mi-juillet pour voir une affiche de Julius Malema en costume-cravate sur son compte twitter.

 

The giant is turning one,be part of history. Ayeye,growing bigger, stronger and bolder. #Asijiki pic.twitter.com/8jdbrNGnJP

— Julius Sello Malema (@Julius_S_Malema) 10 Juillet 2014

(Avec AFP)