Au sommaire des pages éco cette semaine : l’expansion africaine d’Uber à la loupe

Le géant californien Uber passe à la vitesse supérieure. Ses chauffeurs opèrent déjà dans douze métropoles et devraient investir douze autres villes d’ici à la fin de l’année. Une course contre la montre pour parvenir à développer une activité viable, mais aussi une course d’obstacles pour adapter son modèle au continent. Enquête dans le dernier numéro de « Jeune Afrique » en kiosques du 24 au 30 juillet.

Ouverture des pages économiques de « Jeune Afrique » 2898 en kiosques du 24 au 30 juillet 2016. © Jeune Afrique.

Ouverture des pages économiques de « Jeune Afrique » 2898 en kiosques du 24 au 30 juillet 2016. © Jeune Afrique.

Publié le 25 juillet 2016 Lecture : 2 minutes.

Chose promise, chose due. En octobre 2015, Travis Kalanick, le patron et cofondateur d’Uber, le géant américain de la mise en relation des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) et de leurs clients, avait annoncé son intention de mener, dès cette année, une « grande poussée » en Afrique. Ces dernières semaines, cette volonté de conquête s’est précisée sur le terrain.

En juin, Uber a lancé sa plateforme à Kampala, Arusha et Accra, portant sa présence africaine à douze villes dans huit pays – Afrique du Sud, Kenya, Nigeria, Égypte, Maroc et désormais Ouganda, Tanzanie et Ghana. Alors que son implantation suscite un peu partout une vive contestation des taxis traditionnels, Uber veut accélérer cette offensive continentale. Enquête de Jeune Afrique dans son numéro 2898 dans les kiosques du 24 au 30 juillet (et en version digitale ici).

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Dans les Indiscrets, du changement à la tête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Et aussi : le sommet de la Cemac avancé, dans les coulisses du sukuk togolais, et la BAD soutient la station Noor Midelt au Maroc.

Côté Conjoncture, le naira entraîne le commerce béninois dans sa chute. La quasi-totalité des commerçants béninois entretenant des relations commerciales avec le Nigeria subit de plein fouet la décision de sa Banque centrale de laisser flotter la monnaie nationale, entraînant de facto une dévaluation de celle-ci depuis le 20 juin. Alors que 1 naira équivalait à 2,90 F CFA avant la décision nigériane, il ne s’échange désormais plus que contre 2 F CFA au taux officiel. Résultat, selon la Banque centrale du Nigeria, tous les produits alimentaires qu’exporte le Bénin ont vu leur prix augmenter de 18,6 % depuis juin.

En section Entreprises et marchés, la laiterie du berger est en quête d’identité. Alors que ses concurrents importent massivement, l’entreprise s’approvisionne en lait sénégalais. Un choix qui affecte peu les ventes et lui impose des défis complexes. La contrainte est double. À cause de carences alimentaires et pour des raisons génétiques, la productivité des vaches sénégalaises est faible (300 litres par an, contre 7 000 litres pour les races européennes). De plus, la collecte se limite à un rayon de 50 km autour de l’usine, située à Richard-Toll, en plein cœur de la région agricole du fleuve Sénégal, où vivent 40 % des éleveurs peuls et où l’eau et les fourrages sont disponibles.L

Le Baromètre s’intéresse enfin au retrait de l’Angola de la procédure d’aide financière engagée auprès du FMI. Pour Victor Lopes, économiste à Standard Chartered, « le renoncement à l’aide du FMI est mal perçu par le marché ».

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