Le demi-frère de Barack Obama annonce qu’il votera… pour Trump

En pleine campagne présidentielle, le demi-frère du président des États-Unis a décidé d’exprimer dimanche dernier sa colère et sa tristesse dans les colonnes du « New York Post ». Et affirme qu’il votera pour le républicain Donald Trump, le 8 novembre prochain.

Le demi-frère du président dans le village de Kogelo, le 4 novembre 2012. © Ben Curtis/AP/SIPA

Le demi-frère du président dans le village de Kogelo, le 4 novembre 2012. © Ben Curtis/AP/SIPA

Publié le 27 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Barack Obama a certainement dû s’étouffer en lisant l’entretien de son demi-frère Malik, 58 ans, paru le dimanche 24 juillet dans le New York Post. C’est un portrait au vitriol que dresse Malik Obama qui dispose de la double citoyenneté kényane et américaine et qui a tenté en 2013 d’accéder à la fonction suprême au Kenya. « Hypocrite », « corrompu », les mots ne lui manquent pas pour qualifier le premier président noir des États-Unis.

« J’aime encore mon frère, mais je n’en reviens toujours pas que quand il est venu au Kenya, il nous a dit qu’il ne pouvait pas passer trop de temps avec sa famille juste parce qu’il est le président des États-Unis, et qu’il doit d’abord finir son mandat avant de pouvoir se rapprocher de nous », déplore Malik. Barack Obama avait effectué en juillet 2015 une visite au Kenya mais n’avait pas pu se rendre à Kogelo, où est enterré son père.

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« Je souhaite le rencontrer »

« C’est un peu hypocrite de la part de mon frère qu’il ne puisse nous soutenir. Je suis vraiment triste que les choses aient tourné ainsi. Je suis plus âgé que lui, mais je peux dire que le pouvoir l’a corrompu », dit-il.

Résultat, Malik l’assure, il compte donner son vote au candidat républicain Donald Trump. « J’aime Donald Trump parce qu’il parle avec le cœur. ‘Make America Great Again’ est un grand mot d’ordre ». Et termine sur ces mots : « Je souhaite le rencontrer. »

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Une phrase qui n’a pas échappé à l’intéressé. Il s’en est immédiatement réjoui sur Twitter. Un coup dur pour Barack Obama.

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