Afrique du Sud : Zuma forcé de rembourser 500 000 dollars

La cour constitutionnelle a annoncé mardi que le président sud-africain disposait de 45 jours pour rembourser l’État dans le scandale de la rénovation de sa résidence privée.

Jacob Zuma en visite à Paris, le 11 juillet 2016. © Thibault Camus/AP/SIPA

Jacob Zuma en visite à Paris, le 11 juillet 2016. © Thibault Camus/AP/SIPA

Publié le 27 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Tout commence en 2009 lorsque l’État débourse 246 millions de rands (quelque 20 millions d’euros au cours de l’époque) pour, officiellement, améliorer la sécurité de la résidence privée du président Jacob Zuma à Nkandla, en pays zoulou. Mais fin mars, la plus haute juridiction sud-africaine, la Cour constitutionnelle, a jugé que Jacob Zuma avait violé la constitution en refusant de rembourser les frais de rénovation de sa propriété privée non liés à la sécurité : piscine, centre pour visiteurs, enclos pour bétail, poulailler et amphithéâtre.

Le ministère des Finances a alors évalué à 500 000 dollars la somme que le président devait rembourser. Mardi, conformément à la procédure, la Cour constitutionnelle a « approuvé cette somme », selon une lettre signée de la juridiction. La balle est désormais dans le camp de Jacob Zuma qui dispose de « 45 jours » pour s’acquitter de sa dette, a précisé à l’AFP Dylan Cron, un avocat à l’origine de cette longue bataille judiciaire.

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Un poison nommé Nkandla

Le scandale Nkandla empoisonne depuis des années la présidence Zuma. Après la décision de la justice en mars, l’opposition, mais aussi des anciens combattants de lutte de Nelson Mandela membres du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), avaient appelé le chef de l’État à démissionner.

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