Mort de Freddie Gray : abandon des poursuites contre les trois derniers policiers impliqués

Aucun des policiers initialement poursuivis n’aura donc été condamné dans cette affaire qui avait déclenché il y a plus d’un an de violentes émeutes dans Baltimore (Maryland) et pris une dimension nationale aux États-Unis.

Freddie Gray représenté sur une fresque murale dans un quartier de Baltimore, dans l’est des États-Unis, le 22 juin 2016. © AFP

Freddie Gray représenté sur une fresque murale dans un quartier de Baltimore, dans l’est des États-Unis, le 22 juin 2016. © AFP

Publié le 27 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

L’abandon mercredi 27 juillet des poursuites contre tous les policiers impliqués dans l’homicide de Freddie Gray, un Noir mortellement blessé l’an dernier dans un fourgon de police à Baltimore, ville portuaire de l’est américain, risque d’accroître un peu plus les tensions raciales déjà très vives aux États-Unis.

« Les services du procureur de la ville de Baltimore ont décidé d’abandonner les poursuites dans les dossiers restants liés à l’arrestation et à la mort de Freddie Gray », a indiqué une cour du Maryland, dont dépend Baltimore, dans un bref communiqué.

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Aucun policier condamné

Le premier procès dans l’affaire Freddie Gray avait débouché sur un non-lieu surprise en décembre 2015. Après trois jours de débats, les jurés n’étaient pas parvenus à se mettre d’accord sur un verdict au sujet de William Porter, l’un des principaux suspects.

Les deux procès suivants ont débouché sur des acquittements, y compris celui de Caesar Goodson, acquitté le 23 juin dernier alors qu’il faisait face aux chefs d’inculpation les plus graves. Troisième policier jugé dans cette affaire, il conduisait la camionnette dans laquelle le jeune Noir de 25 ans a subi une fracture des vertèbres cervicales alors qu’il avait les membres entravés. Une semaine plus tard, il succombait à ses blessures.

Regain de tensions raciales

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La mort de Freddie Gray, interpellé pour un simple regard, avait déclenché de violentes émeutes dans Baltimore et pris une dimension nationale aux États-Unis, alors bousculés par le mouvement Black Lives Matter [la vie des Noirs compte], déclenché après des violences policières parfois meurtrières contre la communauté noire.

Cette décision intervient alors que le pays connaît un regain de tensions, après le meurtre de plusieurs policiers à la suite de la mort de deux Africains-Américains lors de leur interpellation par la police.

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