Libye : un quartier de Benghazi repris aux jihadistes par les forces du général Haftar
Après trois jours de combats meurtriers, les forces des autorités libyennes non reconnues ont repris jeudi aux jihadistes un quartier de Benghazi, deuxième ville de Libye.
« Nous avons pris le contrôle total d’al-Gawarcha mercredi et nous avons renforcé nos positions dans (ce quartier) », a déclaré jeudi Khalifa al-Obeidi, chef du centre de presse du commandement général de l’Armée nationale libyenne (ANL). « Nous leur avons asséné un coup dur. C’est une grande victoire », a indiqué al-Obeidi. Avant d’ajouter que « les terroristes retranchés à un kilomètres à l’est » étaient poursuivis par ses soldats.
Des mines antipersonnel dispersées à Benghazi
Depuis mardi, de violents combats opposent les deux forces loyales au général Haftar aux jihadistes. Six officiers des autorités libyennes non reconnues ont ainsi péri depuis le lancement de l’offensive destinée à reprendre ce quartier situé dans la banlieue ouest de Benghazi. Quatre d’entre eux ont été tués dans l’explosion d’une mine antipersonnel.
Au bout de trois jours de combats, les forces sous le commandement du général controversé Khalifa Haftar, chef proclamé de l’ANL, sont entrées dans le quartier d’al-Gawarcha où est apparu pour la première fois début 2013 le groupe jihadiste libyen Ansar al-Charia et d’autres groupes dont l’État islamique (EI). Aucun politique, militaire, journaliste ou organisation de la société civile n’a pu entrer dans ce quartier depuis sa reprise.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale