L’Afrique centrale parie sur un accord économique avec l’UE

Les Etats d’Afrique centrale, qui traversent une mauvaise passe économique, ont réaffirmé samedi leur volonté d’accélérer les négociations en vue d’un accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE) au cours d’un sommet à Malabo en Guinée-Equatoriale.

Vue du terminal à conteneurs du port de Douala, au Cameroun. © Bolloré Logistics

Vue du terminal à conteneurs du port de Douala, au Cameroun. © Bolloré Logistics

Publié le 31 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a plaidé pour la signature d’un « accord de partenariat économique (APE) complet, juste et équilibré » avec l’UE, au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Cemac).

Les négociations entre l’UE et la Cemac (Congo, Cameroun, Gabon, Tchad, Centrafrique, Guinée-Equatoriale) ont commencé en 2003. Seul le Cameroun a signé un accord avec l’UE en 2009.

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L’Afrique centrale n’a pas conclu d’accord avec Bruxelles contrairement à l’Afrique de l’Ouest. Ces accords sont censés faciliter l’exportation des produits africains vers l’Europe.

Croissance en recul

La croissance économique en Afrique centrale ne devrait être que de +1,7 % en 2016 contre +2,5 % en 2015, avait indiqué début juillet le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

La croissance était en 2014 de +4,9 % dans les pays de la sous-région.

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Le gouverneur de la BEAC avait prescrit aux États-membres de diversifier leur économie pour moins ressentir les chocs provoqués par la baisse des cours du pétrole.

Pendant la réunion à Malabo, les pays de la Cemac ont par ailleurs décidé de consacrer un fonds de 4 milliards de F CFA (environ 6 millions d’euros) à la reconstruction de la Centrafrique.

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