Au sommaire des pages éco cette semaine : deux économistes camerounais aux manettes à la BAD et à la Banque mondiale

Albert Zeufack à la Banque mondiale, Célestin Monga à la BAD. Ces Camerounais pilotent désormais la stratégie économique des deux plus importantes institutions de développement en Afrique. « Jeune Afrique » leur consacre un portrait croisé dans son numéro 2899, dans les kiosques du 31 juillet au 6 août.

Ouverture des pages économiques de « J.A. » n°2899. © Jeune Afrique.

Ouverture des pages économiques de « J.A. » n°2899. © Jeune Afrique.

Publié le 1 août 2016 Lecture : 2 minutes.

À quelques semaines d’intervalle, Célestin Monga et Albert Zeufack sont devenus les chefs d’orchestre de l’orientation intellectuelle des deux plus grandes institutions de développement actives en Afrique. Le 10 juillet, alors que le premier dispensait des cours à l’université de Pékin, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé sa nomination au poste d’économiste en chef et vice-président pour la gouvernance économique et la gestion du savoir. Jusque-là directeur général adjoint de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), le Camerounais de 56 ans a quitté Vienne pour poser ses valises à Abidjan, où siège la BAD.

Quant au second, lui aussi Camerounais, s’il reste à Washington, il est depuis le 1er mai l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, après avoir occupé à partir de 2013 le poste de directeur pour la réduction de la pauvreté et la gestion économique des pays des Grands Lacs et de l’Afrique de l’Est.

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Les deux hommes arrivent à un moment où les économies subsahariennes, plombées par la chute des prix des matières premières et une conjoncture internationale morose, traversent de fortes turbulences – d’après les dernières prévisions du FMI, l’Afrique subsaharienne n’affichera que 1,6%
de croissance en 2016. Qui sont-ils? À quel courant de pensée économique appartiennent-ils? Peuvent-ils travailler ensemble pour aider les pays africains
à mettre en place des stratégies de développement pertinentes? Réponses sous forme de portrait croisé dans le dernier numéro de Jeune Afrique en kiosques du 31 juillet au 6 août (et en version digitale ici).

Dans les Indiscrets, pourquoi Total est devenu le sponsor de la Confédération africaine de football ? Et aussi : les aéroports investissent au Congo ; les Industries chimiques du Sénégal désormais autonomes en énergie ; et quelques pays encore réticents à la taxe sur les importations voulue par l’UA.

En Entreprises et marchés, un édito de Christophe Le Bec après que la Banque mondiale a suspendu son soutien au projet hydroélectrique géant Inga III en République démocratique du Congo. « Il y a mieux à faire que le Grand Inga », écrit-il.

Dans le domaine de l’aérien, les pistes pour sortir Kenya Airways de la crise. Concurrencée par les groupes du Golfe et les transporteurs low cost en Afrique de l’Est, la compagnie a annoncé une nouvelle fois des pertes. Après une mauvaise saison 2014-2015 marquée par des pertes nettes de 25,7 milliards de shillings kényans (près de 230 millions d’euros), le transporteur a annoncé, le 21 juillet, un résultat encore plus mauvais pour 2015-2016, avec 26,5 milliards de shillings de pertes nettes, et ce malgré une hausse de 5 % de ses revenus en un an.

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Côté Finance,  Accra a la dette dans le guidon. Son ardoise est déjà bien chargée, mais le Ghana veut faire un nouvel emprunt sous forme d’eurobond. À quelques mois des élections, cette décision est au mieux risquée, au pire irresponsable…

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