États-Unis : pour Obama, Donald Trump est « terriblement mal préparé » pour être président
Alors que Donald Trump est empêtré dans une polémique avec la famille d’un vétéran américain musulman, Barack Obama n’a pas mâché ses mots à propos du candidat républicain à sa succession, déclarant que ce dernier était “terriblement mal préparé pour devenir président des États-Unis”.
![Barack Obama donnant un discours à Atlanta, le 1er août © Manuel Balce Ceneta/AP/Sipa](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/08/02/sipa_ap21929526_000026-e1470156930257.jpg)
Barack Obama donnant un discours à Atlanta, le 1er août © Manuel Balce Ceneta/AP/Sipa
Lors d’une conférence de presse en compagnie du Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, le président Obama a déclaré aujourd’hui : « Le candidat républicain n’est pas qualifié pour être président ».
Ce réquisitoire intervient en réponse aux propos très controversés que Donald Trump a adressés à la famille d’un soldat musulman tué en Irak en 2004, qui étaient invités la semaine dernière à la convention d’investiture de Hillary Clinton.
« Le fait que Donald Trump critique une famille ayant fait des sacrifices extraordinaires pour ce pays, le fait qu’il ne semble pas avoir les connaissances de base autour de sujets essentiels en Europe, au Moyen-Orient, en Asie, signifient qu’il est terriblement mal préparé pour ce poste », a lancé le président américain devant la presse.
« Il y a un moment où on doit dire assez »
Barack Obama a également pointé du doigt les dirigeants du parti républicain qui continuent de soutenir Donald Trump, les interpellant : « Pourquoi le soutenez-vous encore? » Et de lancer : « Il y a un moment où on doit dire assez« .
Faisant référence aux membres du Grand Old Party qui se sont indignés des récents propos du milliardaire américain, Obama a ajouté : « Il est intéressant d’observer les critiques à répétition venant des dirigeants républicains, y compris du président de la Chambre (des représentants), du chef de la majorité au Sénat et de républicains de premier ordre comme John McCain, candidat à la présidentielle en 2008″.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »