La Côte d’Ivoire veut protéger l’appellation « attiéké »

Le gouvernement ivoirien a donné son feu vert pour que l’appellation « attiéké », spécialité culinaire du pays, soit protégée, a annoncé mercredi 3 août son porte-parole. Objectif : prémunir le plat national contre la concurrence étrangère croissante.

Magasin Cash Ivoire, dans le quartier Saint Michel d’Adjamé, à Abidjan, en Côte d’Ivoire (illustration). © Guillaume Binet / MYOP pour Jeune Afrique

Magasin Cash Ivoire, dans le quartier Saint Michel d’Adjamé, à Abidjan, en Côte d’Ivoire (illustration). © Guillaume Binet / MYOP pour Jeune Afrique

Publié le 4 août 2016 Lecture : 1 minute.

Le conseil des ministres a demandé au ministre de l’Industrie « de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la protection juridique internationale de (l’)appellation « attiéké » ainsi que du mode de production de cette denrée », a déclaré à sa sortie Bruno Koné, porte-parole du gouvernement et ministre de l’Économie numérique.

Enjeux économiques 

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Si le but est donc de protéger l’une des spécialités culinaires ivoiriennes, l’objectif est aussi de créer « une marque internationale de produits et de services ». « En raison de sa notoriété, la production de cette denrée tend à se développer de façon importante hors de la Côte d’Ivoire et à être commercialisée sous la même appellation par des pays qui utilisent une partie seulement du process de mise en oeuvre », a expliqué Bruno Koné.

L’attiéké, mets à base de semoule de manioc cuite, est très prisé par les populations résidant en Côte d’Ivoire et celles à l’étranger. Chaque mois, plusieurs tonnes en sont exportées à destination du Burkina, du Mali, de la France, ou encore des États-unis.

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