Au sommaire des pages éco cette semaine : les Tunisiens qui ouvrent la voie en Afrique subsaharienne
Alors que le pays du Jasmin veut rattraper son retard au sud du Sahara, « Jeune Afrique » dresse le portrait de ses entrepreneurs pionniers déjà bien implantés, dans son numéro 2900 en kiosques du 7 au 13 août 2016.
C’est après un long retard – dix ans, selon Bassem Loukil, patron du groupe qui porte son nom – que les hommes d’affaires tunisiens s’intéressent à l’Afrique subsaharienne. Causes principales de ce décalage (notamment par rapport à leurs rivaux marocains et égyptiens) : un isolement géographique dû au Sahara ; l’héritage douloureux de l’esclavage, aboli en 1846 et source de préjugés encore bien vivaces ; mais aussi et surtout un manque de volonté politique pour faciliter les relations économiques avec cette région.
Les signes d’un regain d’intérêt de la Tunisie pour le sud du Sahara se sont toutefois multipliés ces derniers mois. Jeune Afrique dresse plusieurs portraits de ces chefs d’entreprises dans son numéro 2900, en kiosques du 7 au 13 août 2016.
Dans les Indiscrets, Gemalto, le groupe français spécialiste de la biométrie, est sur la sellette à Paris. Et aussi : Aliko Dangote aux petits soins pour Faure Gnassingbé, le capital-investisseur londonien Remsa prospecte en Afrique de l’Ouest et Alucam à la chasse aux investisseurs.
Dans la rubrique Énergie, le prix de l’électricité, un casse-tête pour l’État ivoirien. Le président, Alassane Ouattara, avait annoncé une mesure forte lors de la Fête du travail, le 1er mai, où il avait déploré une hausse des tarifs allant jusqu’à « 30% ou 40 % » – bien au-delà des 15 % initialement prévus entre juillet 2015 et janvier 2016. Deux mois après cette promesse, les clients de la CIE (1,3 million d’abonnés, dont 400 000, ayant accès aux tarifs sociaux, ne sont pas touchés par les hausses) ont reçu coup sur coup deux factures. Explications.
Côté Décideurs, Jeune Afrique consacre un portrait à Adama Kindo, le golden boy burkinabè qui connaît la crise. Celui qui s’exprime essentiellement en mooré (il s’est mis sur le tard au français), et a fait ses premiers pas dans le secteur aurifère en tant qu’intermédiaire entre les exploitants de gisements artisanaux et les bijoutiers de sa province natale, le Soum (nord du Burkina).
En Finance, interview avec Alain Ebobissé, le directeur général du fonds Africa50. Désormais à la tête du fonds spécialisé dans les infrastructures, le Camerounais définit ses ambitions pour ce véhicule d’investissement soutenu par vingt-deux pays actionnaires.
Enfin, le Baromètre des matières premières s’intéresse cette semaine au sucre. « La hausse des prix pèse sur les importateurs africains », estime Sébastien Marlier, analyste matières premières chez The Economist Intelligence Unit.
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