Libye : des pays occidentaux demandent le retour « sans délai » des installations pétrolières aux mains du GNA

Six pays occidentaux exigent que le contrôle de toutes les infrastructures pétrolières en Libye revienne au gouvernement d’entente nationale (GNA), dans une déclaration conjointe transmise mercredi à l’AFP.

Le chef du GNA Fayez al-Sarraj à droite  lors de la mise en place du siège temporaire du GNA sur une base navale à Tripoli 30 mars 2016. © AP/SIPA

Le chef du GNA Fayez al-Sarraj à droite lors de la mise en place du siège temporaire du GNA sur une base navale à Tripoli 30 mars 2016. © AP/SIPA

Publié le 10 août 2016 Lecture : 1 minute.

Les gouvernements de l’Allemagne, de l’Espagne, des États-Unis, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni demandent que cela se fasse « sans condition préalable, sans réserve ni délai », selon cette déclaration.

Ces six pays invitent tous les camps rivaux à s’abstenir de tout acte « d’hostilité » et à éviter toute action « susceptible d’endommager ou de perturber » les infrastructures énergétiques de la Libye.

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Ils expriment en particulier leur préoccupation face à la tension croissante signalée près du terminal de Zueitina, l’une des principales infrastructures pétrolières sur la côte est du pays, à environ 80 km au sud-ouest de la ville de Benghazi.

Les forces fidèles au général Khalifa Haftar, basées dans l’est du pays et opposées au GNA, menacent d’intervenir à Zueitina, qui se trouve actuellement sous le contrôle, pour l’essentiel, d’une faction rivale : les Gardes des installations pétrolières (GIP).

Divergences politiques

Le GNA a annoncé son intention de reprendre les exportations du pétrole brut libyen, à l’arrêt depuis plusieurs mois à cause des divergences politiques et des attaques jihadistes.

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Mais cette reprise des exportations est contestées par les autorités parallèles de l’est du pays, soutenues par l’armée nationale libyenne (ANL) du général Haftar.

Le 26 juillet, ses forces ont menacé de frapper les pétroliers en transaction avec l’autorité de Tripoli, et mobilisé des dizaines de blindés depuis la ville d’Ajdabiya (900 km à l’est de Tripoli), proche de Zueitina, faisant craindre un affrontement imminent.

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Devant ces tensions, les six pays expriment leur soutien au GNA pour les efforts déployés par ce dernier afin de trouver une solution pacifique aux perturbations touchant les exportations énergétiques de la Libye.

« Il est dans l’intérêt de tous les Libyens d’apporter leur plein soutien aux efforts menés par le GNA pour fournir ces services de base au peuple libyen », ajoute la déclaration conjointe, qui juge cruciale la reprise des exportations de pétrole.

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