Infographie – Jeux Olympiques : l’Afrique détient (aussi) ses records

À Rio, le pongiste nigérian Segun Toriola participe pour la septième fois consécutive aux Jeux. Une première pour un sportif africain, toutes disciplines confondues. JA est revenu sur les records et performances qui ont marqué l’histoire olympique africaine.

Le Nigérian Segun Toriola, recordman africain de participation aux JO, le 7 août 2016 à Rio. © Petros Giannakouris/AP/SIPA

Le Nigérian Segun Toriola, recordman africain de participation aux JO, le 7 août 2016 à Rio. © Petros Giannakouris/AP/SIPA

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Publié le 11 août 2016 Lecture : 3 minutes.

Aux JO de Rio, le décompte des médailles pour les États africains participants n’a pas encore véritablement démarré. Le 10 août, cinq jours après le début des Jeux, seuls les Sud-Africains Cameron van der Burgh sur 100m brasse et Chad le Clos sur 200 m nage libre ont permis, pour l’instant, au continent d’enregistrer ses premières breloques.

En attendant les épreuves d’athlétisme, au cours desquelles les sportifs africains et les sélections africaines ont toutes les chances de monter sur le podium, Jeune Afrique revient sur leurs records et performances, individuels ou en équipe, qui ont marqué l’histoire des Jeux.

  • Des records africains, mais pas seulement

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À l’instar de cette victoire éclatante de David Lekuta Rudisha en toute puissance sur 800 m à Londres, en 2012 : 1 min 40 s 91 au chrono ! Le jeune athlète kényan, alors âgé de 23 ans seulement, pulvérise ainsi le record du monde qui se retrouve, pour la première fois de l’Histoire, en dessous de la barre d’1 min 41 s. Autrement dit, il est devenu le premier homme à faire deux fois le tour d’un stade en 100 secondes !

D’autres sportifs africains ont également réalisé des performances remarquables dans l’histoire des Jeux. Des records – cette fois-ci à l’échelle du continent – qui se retrouvent surtout dans les différentes épreuves d’athlétisme.

C’est depuis 1992 par exemple, lors des Jeux de Barcelone, que les relayeurs nigérians ont établi à 42 secondes 39 le record d’Afrique de 4 x 100 m. Idem à Sydney, en 2000, lorsqu’un autre quatuor d’athlètes du Nigeria place sous la barre des 3 minutes (2 min 58s 68 exactement) le meilleur chrono du continent au relais 4 x 400 m.

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Sur le 200 m, aucun Africain n’a, pour l’instant fait mieux qu’Usain Bolt, détenteur du record du monde établi à 19 secondes 19 en 2009 à Berlin. Le Jamaïcain venait d’améliorer sa propre performance de 19 secondes 30 réalisée l’année précédente lors des Jeux de Pékin. Dans cette catégorie, l’histoire olympique africaine retiendra toutefois les prouesses du Namibien Frank Fredericks qui arracha l’argent au 200 m à Atlanta en 19 secondes 68 derrière l’Américain Michael Johnson. C’est encore aujourd’hui le 5e meilleur temps de l’épreuve.


Sur 400 m dames, c’est la Nigériane Falilah Ogunkoya qui détient le record d’Afrique : 49 secondes 10 aux JO d’Atlanta, en 1996. Alors que sa compatriote Chioma Ajunwa plaçait à 7,12 m celui du saut en longueur au cours des mêmes Jeux.

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Première femme à dépasser cinq fois de suite les 15 mètres au cours d’une même compétition, la Camerounaise Françoise Mbango Etone, deux fois médaillée d’or (2004 et 2008), a signé, elle, le record d’Afrique de triple saut à Pékin : 15,39 m. Dans la même ville, l’Éthiopien Kenenisa Bekele s’est rendu maître du 10 000 m à Pékin, établissant le nouveau record du continent à 27 min 01 s 17.

  • Ces autres performances africaines marquantes

Toujours lors des Jeux organisés dans la capitale chinoise, l’Éthiopienne Tirunesh Dibaba réalise pour la première fois de l’Histoire le doublé 5 000 et 10 000 m dames. Et en 2012, à Londres, elle parvient à conserver son titre pour les 10 000 m. Une performance jamais réalisée jusque là.

L’Afrique se souvient aussi du doublé 200 m brasse et 100 m brasse de la Sud-Africaine Penelope Heyns lors des JO de Londres, en 2012.

S’il n’a pas, jusqu’ici, remporté une médaille olympique, le pongiste nigérian Segun Toriola a déjà pour sa part gagné celle de la participation aux Jeux. À Rio, il participe en effet pour la septième fois consécutive aux Jeux depuis 1992. Mieux encore, à 41 ans, il est devenu cette année le tout premier joueur de tennis de table africain à atteindre les quarts de finale en simple aux JO.

Admirez la qualité défensive du Nigérian Segun Toriola lors des Jeux de Commonwealth à Glasgow, en 2014 :

  • Et la nation africaine la plus médaillée est …

Au sommet du classement des médailles remportées par les États africains trône sans conteste le Kenya, grâce notamment à son empreinte énorme sur l’athlétisme mondial. Avant les JO de Rio, le pays compte 86 breloques sur les 286 africaines.

  • Qui sont les sportifs africains les plus médaillées ?

Avant le début des JO de Rio, 13 sportifs du continent ont déjà remporté plus d’une médaille d’or.


L’Égypte (21), l’Afrique du Sud (18) et le Nigeria (15) occupent pour leur part le podium des nations africaines qui ont le plus participé aux Jeux.

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