Égypte : accord préliminaire avec le FMI pour un prêt de 12 milliards de dollars

Les équipes du Fonds monétaire international ont trouvé ce jeudi un accord préliminaire avec le gouvernement égyptien pour un prêt d’environ 12 milliards de dollars. Ce financement doit maintenant être approuvé par le conseil d’administration du FMI.

Vue du logo du Fonds monétaire international. © Itsuo Inouye/AP/SIPA

Vue du logo du Fonds monétaire international. © Itsuo Inouye/AP/SIPA

Publié le 11 août 2016 Lecture : 1 minute.

Le Fonds monétaire international a annoncé ce jeudi 11 août que ses équipes ont conclu un accord préliminaire avec le gouvernement égyptien et la Banque centrale sur un mécanisme élargi de crédit (MEDC) d’une durée de trois ans et d’un montant de 8,6 milliards de droits de tirage spéciaux, soit environ 12 milliards de dollars.

Cet accord doit encore être approuvé par le conseil d’administration du FMI, dont la décision est attendue « au cours des prochaines semaines », indique le communiqué du FMI.

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Le MEDC vise à soutenir les pays confrontés « à de graves problèmes de balance des paiements à moyen terme en raison de faiblesses structurelles qui tarderont à être corrigées ».

Ce mécanisme consiste en prêts pouvant être remboursés sur des périodes relativement longues – entre 4 ans et demi et 10 ans – à des taux inférieurs à ceux des marchés financiers. Ce financement, déboursé par tranches, est assujetti à un programme de réformes structurelles censées remédier aux difficultés connues par le pays emprunteur.

Réformes structurelles

Dans le cas de l’Égypte, les autorités du Caire s’engagent notamment à suivre une « politique budgétaire [visant] à placer la dette publique sur une trajectoire clairement décroissante vers des niveaux plus durables ». Durant la période couverte par cet accord, le gouvernement s’engage à faire baisser la dette des administrations publiques de 98 % du PIB en 15-16 à environ 88 % du PIB en 2018-19.

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D’autres réformes visant à introduire une taxe sur la valeur ajoutée, à ramener l’inflation en-dessous de 10 %, à « rationaliser » les subventions à l’énergie, à améliorer le climat des affaires ainsi que la transparence dans la gestion des finances publiques et de la fiscalité sont également prévues.

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