Afrique du Sud : sur Twitter, l’ancienne assistante de Mandela attaque Jacob Zuma et dérape

Zelda la Grange, ancienne assistante personnelle de Nelson Mandela, a dû s’excuser après avoir dit sur Twitter qu’elle sentait que les Blancs n’étaient pas les bienvenus en Afrique du Sud.

Zelda la Grange lors de la promotion de son livre racontant sa relation avec Nelson Mandela © AFP

Zelda la Grange lors de la promotion de son livre racontant sa relation avec Nelson Mandela © AFP

Publié le 19 janvier 2015 Lecture : 2 minutes.

"Il est très clair que pour Jacob Zuma, les Blancs ne sont pas les bienvenus en Afrique du Sud".  Dans une rafale de messages postés samedi 17 janvier sur Twitter, Zelda La Grange s’en est vigoureusement prise au président de la République sud-africaine.

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"Les problèmes de l’Afrique du Sud ont commencé avec l’arrivée de Jan Van Riebeeck"

"Zeldina" comme l’avait surnommée Mandela réagissait à un propos de Jacob Zuma prononcé lors du 103e anniversaire de l’ANC la semaine dernière. "Tous les problèmes de l’Afrique du Sud ont commencé avec l’arrivée de Jan Van Riebeeck au Cap",  avait-il déclaré en référence à l’établissement en 1652 par la Compagnie néerlandaise des Indes de la première implantation européenne dans le pays.

"La prochaine fois qu’un investisseur blanc venu d’Europe ou d’Amérique voudra investir en Afrique du Sud, il faudra bien lui dire qu’on ne veut pas de Blanc ici", écrit-elle dans un autre message.

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"Je vais demander au président François Hollande si LUI veut bien m’accueillir, car une organisation qui chante les louanges de Mugabe mais condamne De Klerk [le dernier président blanc d’Afrique du Sud] ne peut pas vouloir de nous en Afrique du Sud".

>> Lire aussi : Le témoignage émouvant de Zelda, l’assistante personnelle de Mandela

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14 tweets d’excuses

Après les réactions indignées suscitées par ses messages, certains internautes l’accusant de racisme, Zelda la Grange a posté ses excuses en 14 tweets.

"Je veux m’excuser auprès de toutes les personnes qui ont été heurtées par mes tweets", dit-elle expliquant ne pas nier les dommages causés par l’apartheid et le colonialisme, mais soulignant que l’Afrique du Sud ne pourrait pas avancer si le passé est toujours tenu responsable de tous les maux.

"Notre démocratie est meilleure que l’apartheid, mais il faut savoir rester critique",  s’est-elle ainsi défendue, adressant des excuses particulières à Madiba. 

>> Pour aller plus loin : L’Afrique du Sud, un an après la mort de Mandela

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