Tunisie : deux ans de suspension pour un des plus célèbres entraîneurs du pays
L’entraîneur de l’Etoile Sportive du Sahel, Faouzi Benzarti, un des techniciens les plus réputés du pays, a été suspendu de banc pour deux ans après des violences lors d’un match contre l’Espérance de Tunis, a-t-on appris auprès de la Fédération (FTF).
![Faouzi Benzarti, alors entraîneur du Raja de Casablanca, le 13 décembre 2013 à Agadir. © Fadel Senna/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/08/20/069907f6ddd5d474e21d1159a4720a6d9036df62.jpg)
Faouzi Benzarti, alors entraîneur du Raja de Casablanca, le 13 décembre 2013 à Agadir. © Fadel Senna/AFP
« Il a été décidé de sanctionner (…) Faouzi Benzarti et le médecin de l’Espérance, le Dr Yassine Ben Ahmed, d’une interdiction de banc d’une durée de 24 mois », a déclaré à l’AFP le président de la commission de discipline de la FTF, Mohamed Ali Gherib.
Ils ont également écopé d’une amende de 20.000 dinars chacun (8.000 euros), a-t-il ajouté, notant toutefois que ces sanctions pouvaient faire l’objet d’un appel.
Les deux hommes ont été les principaux protagonistes des incidents survenus mardi après l’heure de jeu. L’altercation avait nécessité l’intervention des forces de l’ordre et conduit à leur exclusion.
« Clasico » du foot tunisien
Les rencontres entre l’Espérance de Tunis (EST) et l’Etoile du Sahel (ESS), deux des plus prestigieuses équipes du pays, sont les « Clasico » du foot tunisien.
Le match de mardi, comptant pour les quarts de finale de la Coupe de Tunisie, a été remporté par l’Espérance 1 à 0.
Ancien sélectionneur national, Benzarti, 66 ans, a également entraîné le Raja Casablanca, équipe marocaine avec laquelle il avait atteint en 2013 la finale du Mondial des clubs (défaite 2-0 face au Bayern Munich).
Le football tunisien est régulièrement le théâtre de violences. En mai, quatre joueurs du Stade Tunisien ont été condamnés à six mois de prison avec sursis après l’agression d’un adversaire durant un match du championnat de première division. Trois d’entre eux ont été radiés à vie par la FTF.
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