JO 2016 – 800 m dames : Niyonsaba offre au Burundi sa première médaille, l’or pour la Sud-Africaine Semenya

La Sud-Africaine Caster Semenya, championne du monde 2009, a été sacrée championne olympique du 800 m en 1 min 55 sec 28/100e, nouveau record national, aux JO de Rio samedi, pour la dernière soirée dans le stade olympique. Devant Francine Niyonsaba (1:56.49) qui a offert au Burundi sa première breloque.

Le Sud-Africaine Caster Semenya, championne olympique du 800 m aux JO de Rio, le 20 août 2016. © Fabrice Coffrini/AFP

Le Sud-Africaine Caster Semenya, championne olympique du 800 m aux JO de Rio, le 20 août 2016. © Fabrice Coffrini/AFP

Publié le 21 août 2016 Lecture : 1 minute.

Semenya, athlète intersexuée qui possède un taux de testostérone qui la rapproche des hommes, a devancé la Burundaise Francine Niyonsaba (1:56.49) et la Kényane Margaret Nyairera Wambui (1:56.89), dont les allures androgynes posent également question.

La Sud-Africaine de 25 ans a pris les commandes de la course dès l’entame, avant de se glisser dans la foulée de Niyonsaba jusqu’aux derniers 200 m, où elle a placé une accélération suffisante pour décramponner ses adversaires.

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« C’était une course fantastique et un plateau très relevé, donc il fallait d’abord savoir être patiente », a déclaré Semenya. « Je suis juste très heureuse d’avoir remporté l’or. »

« Je rentre dans l’histoire »

« Je suis très heureuse », a souligné de son côté Niyonsaba. « J’ai fait de mon mieux même si mon but était d’avoir l’or, pas l’argent. Mais c’est un honneur pour moi, je rentre dans l’histoire en devenant la première médaille d’argent de mon pays. »

Semenya avait été vice-championne olympique en 2012, encadrée sur le podium par deux athlètes russes: Mariya Savinova, victorieuse, a depuis reconnu s’être dopée dans sa carrière, tandis que Ekaterina Poistogova, médaillée de bronze, est sous le coup d’une suspension à vie recommandée en novembre dernier par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

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Semenya a été sous le feu des projecteurs en 2009 à Berlin lors de son titre mondial, décrochée à 18 ans seulement. Son allure avait entraîné une enquête approfondie menée par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pour déterminer son genre sexuel.

Son cas avait abouti à une réglementation spécifique concernant les athlètes intersexuées.

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Semenya revient au plus haut niveau depuis un an, à la suite de la suspension de la réglementation de l’IAAF concernant les intersexuées, qui l’obligeait à se médicamenter pour réduire son taux de testostérone.

Une nouvelle réglementation à ce sujet doit être présentée dans l’année qui vient.

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