Tunisie : la diplomatie rame dans l’affaire des deux journalistes enlevés en Libye

Les journalistes tunisiens enlevés en septembre 2014 ont été annoncés morts par un site libyen, à tort. Que tente la diplomatie tunisienne pour les faire libérer ?

Portraits des journalistes Nadhir Ktari (g) et Sofiane Chourabi (d), à Tunis le 8 novembre 2014. © Fethi Belaid/AFP

Portraits des journalistes Nadhir Ktari (g) et Sofiane Chourabi (d), à Tunis le 8 novembre 2014. © Fethi Belaid/AFP

Publié le 14 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, les journalistes tunisiens enlevés en septembre 2014 en Libye par une branche locale de Daesh (leur exécution a été annoncée par un site libyen, puis démentie par les services tunisiens), s’étaient rendus dans ce pays pour interviewer Ahmed Rouissi, le jihadiste tunisien impliqué dans les assassinats, en 2013, de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.

Pour tenter d’obtenir leur libération, la diplomatie tunisienne n’a pas, selon des sources proches du ministère, choisi le bon interlocuteur en s’adressant aux groupuscules combattants de l’Est plutôt qu’à Abdelhakim Belhaj, à Tripoli. C’est pourtant un homme d’affaires proche de ce dernier, en Tunisie, qui aurait mis les deux journalistes sur la trace de Rouissi.

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