Le Nigeria subit le contre-choc de plein fouet

L’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays africains. premier producteur de pétrole du continent, le Nigeria est particulièrement touché par cette chute.

Le FPSO Bonga, à 120 km des côtes au sud de Lagos. © JACQUES LHUILLERY / AFP

Le FPSO Bonga, à 120 km des côtes au sud de Lagos. © JACQUES LHUILLERY / AFP

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 2 février 2015 Lecture : 1 minute.

Le premier producteur africain est touché de façon quantitative et qualitative par le contre-choc pétrolier. D’abord parce que l’or noir lui assure 60 % de ses recettes budgétaires et 90 % de ses recettes d’exportation. Au moment où le gouvernement doit fournir un effort financier sans précédent pour faire face à Boko Haram, la chute du prix des hydrocarbures risque de le contraindre à des économies particulièrement inopportunes, d’autant que le pays est entré en période électorale.

Ensuite, le pétrole léger nigérian est d’excellente qualité et concurrence les condensats américains, des huiles légères dont le président Obama vient d’autoriser l’exportation. Même si le Département américain du commerce met fin à cet embargo à l’export de manière progressive, le million de barils nigérians que les États-Unis achètent chaque jour devrait se réduire comme peau de chagrin. Prix et exportations en berne : le Nigeria va souffrir.

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