L’Iran participera à la réunion de l’Opep en septembre à Alger

L’Iran participera à une réunion informelle des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue le mois prochain en Algérie, a rapporté l’agence de presse officielle Shana, mettant fin aux rumeurs entourant sa participation.

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, lors d’une réunion de l’Opep, au Caire, le 10 décembre 2004. © John Moore/AP/SIPA

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, lors d’une réunion de l’Opep, au Caire, le 10 décembre 2004. © John Moore/AP/SIPA

Publié le 25 août 2016 Lecture : 1 minute.

« Je prendrai part à cette séance », a indiqué le ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh à l’agence Shana, organe du ministère de Pétrole.

Téhéran avait auparavant indiqué n’avoir pas pris de décision sur sa participation ou non à cette réunion de l’Opep prévue en septembre en marge d’un forum énergétique à Alger.

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Un gel de la production espéré

Les marchés du pétrole suivaient attentivement les informations sur la participation de Téhéran à la réunion, les autres membres du cartel espérant un gel de la production iranienne qui pousserait les prix à la hausse.

L’Iran a refusé de geler son niveau de production pétrolière après la levée de sanctions internationales. Mais des rumeurs cette semaine sur un éventuel changement de position ont fait grimper les prix de 10%, selon Bloomberg.

Le ministre du Pétrole n’a pas précisé si son pays, troisième plus grand producteur d’or noir au sein de l’Opep, soutiendrait un gel de la production lors de la réunion de septembre.

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Il a toutefois fait état de la visite prochaine en Iran du secrétaire général du cartel Mohammed Barkindo, selon l’agence Shana.

Consensus

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Aux difficultés de parvenir à un consensus entre les membres de l’Opep, s’ajoute un contexte exacerbé de tensions régionales avec l’Arabie saoudite, membre dominant du cartel.

L’accord nucléaire iranien, entré en application en janvier 2016, a permis la levée d’une partie des sanctions internationales. Du coup, Téhéran a pu doubler ses exportations pétrolières (y compris les condensats de gaz) pour atteindre 2,7 mbj.

Désormais, Téhéran a presque atteint son niveau de production d’avant les sanctions.

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