Mali : sept ministres quittent le nouveau gouvernement

Le gouvernement du Premier ministre malien désigné jeudi, Modibo Keïta, a été nommé samedi par décret du président Ibrahim Boubacar Keïta et se caractérise par le départ de sept ministres, dont ceux de la Défense, de l’Economie et de la Communication.

Le Premier ministre malien Modibo KeïtaMali à Bamako le 9 janvier 2015. © AFP

Le Premier ministre malien Modibo KeïtaMali à Bamako le 9 janvier 2015. © AFP

Publié le 11 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

Selon le décret publié dans la nuit de samedi à dimanche par la présidence, Tiéman Hubert Coulibaly, précédemment ministre des Domaines de l’Etat, des Affaires foncières et du Patrimoine, hérite dans la nouvelle équipe de l’important portefeuille de la Défense et des Anciens combattants.

Un banquier, Mamadou Igor Diarra, devient ministre de l’Economie et des Finances, alors que le portefeuille de l’Economie numérique et de la Communication est confié au chef d’un parti de la majorité présidentielle, Choguel Kokala Maïga.

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Le nouveau gouvernement, qui compte 29 membres, outre le Premier ministre, contre 31 dans le précédent, "a pour principale tâche de relever les défis. C’est un gouvernement de combat, mais aussi une équipe qui doit faire du retour de la paix au Nord sa priorité", a expliqué à l’AFP un proche collaborateur du chef de l’Etat.

Le nouveau Premier ministre, Modibo Keïta, était jusqu’alors "haut représentant" du président pour les pourparlers de paix lancés en juillet à Alger entre le gouvernement et les groupes armés du nord du pays.

Un membre de la minorité touarègue, Mohamed Ag Erlaf, est le nouveau ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

Les ministres sortants de l’Industrie, de l’Education nationale et de la Communication, quittent le gouverement.

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La même source, interrogée par l’AFP, a démenti tout lien entre le départ des titulaires de l’Economie, de l’Industrie et de la Communication et l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires qui avait amené à un gel des décaissements du Fonds monétaire international (FMI).

"Le FMI n’a jamais demandé le départ d’un ministre du gouvernement. Il y a des rapports d’enquête devant la justice. Que la justice fasse son travail", a répondu cette source.

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Le ministre de la Sécurité, le général Sada Samaké, conserve son poste, mais qui est désormais amputé de l’Administration territoriale.

Par ailleurs, Dramane Dembélé, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012, devient ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat.

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