Franceville, Port-Gentil et Libreville pour la dernière journée d’ABO 

À commencer par le président sortant, Ali Bongo Ondimba, candidat à un deuxième septennat. Lors d’une tournée jeudi dans l’Estuaire, le chef de l’État a vanté son « programme de l’égalité des chances », l’un des thèmes phares de sa campagne, promettant d’accélérer les projets « liés à l’éducation et à la formation professionnelle pour une jeunesse mieux formée« .

Ali Bongo Ondimba, qui achève vendredi sa campagne par trois meetings à Franceville, Port-Gentil et Libreville, a également donné quelques coups de griffe à son principal challenger, Jean Ping. « Les chefs d’État africains l’ont renvoyé. L’Afrique n’a pas voulu de Jean Ping et le Gabon n’en veut pas non plus », a-t-il lancé à l’adresse de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.

Nouveau ralliement pour Jean Ping

De son côté, Jean Ping poursuit également ses meetings aux côtés de ses nouveaux alliés de poids, Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba-Ndama et Léon-Paul Ngoulakia.

Après une tournée à Port-Gentil jeudi, l’ancien président de la Commission de l’UA devrait également regagner la capitale pour clôturer sa campagne lors d’un meeting à Libreville, après avoir engrangé un nouveau soutien. Celui de Roland Désiré Aba’a Minko, candidat indépendant, qui critiquait pourtant sévèrement la candidature de l’ancien ministre d’Omar Bongo Ondimba.

« Il a en effet déclaré son ralliement à la candidature de Jean Ping à Gabon Télévision lors de l’émission officielle de débat », fait savoir Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, responsable de la communication de Jean Ping. « C’était un ralliement prévu », assure un autre membre de l’équipe de sa campagne. À moins d’un énième rebondissement, ils seront donc 10 candidats sur la ligne de départ samedi.