Centrafrique : une centaine de disparus après un drame fluvial sur l’Oubangi

Près de 100 personnes sont portées disparues en Centrafrique depuis lundi après le naufrage d’une embarcation sur le fleuve Oubangui.

Des embarcations sur les rives du fleuve Oubangui. © AFP

Des embarcations sur les rives du fleuve Oubangui. © AFP

Publié le 16 janvier 2015 Lecture : 2 minutes.

Quelles sont les causes du naufrage ?

Le naufrage s’est produit lundi au niveau de la localité de Modalé (125 km en aval de Bangui), mais l’information n’a été communiquée par les autorités que jeudi 15 janvier.

La barge de transport a subi une grave avarie. Le moteur de l’embarcation a explosé, un incendie a suivi et a consumé toute l’embarcation, jetant tout le monde à l’eau sans moyen de sauvetage".

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Y a-t-il un bilan précis ?

Selon un responsable de la force navale centrafricaine, "au moins 80 personnes sont montées à bord de cette embarcation dénommée Nouvelle Jérusalem au départ de Bangui. D’autres ont aussi embarqué avec leurs bagages au cours du parcours, portant à plus de 100 personnes le nombre des passagers".

"Pour l’instant, un seul corps, celui d’un enfant, a pu être repêché et transféré à Bangui en compagnie de sa mère, l’une des rares rescapés. Il est encore difficile de déterminer le nombre exact des personnes disparues. Car il n’y a aucune équipe de secours", a-t-il poursuivi.

>> Lire aussi : L’armée ougandaise confirme la reddition en Centrafrique d’Ongwen, l’un des chefs de la LRA

Constat partagé par Joseph Tagbalé, maire du 7e arrondissement de Bangui où se trouve le port fluvial de la capitale : "Il est difficile actuellement de dire combien de personnes sont portées disparues ni combien ont pu être sauvées. Nous demandons aux autorités et aux services compétents de favoriser les recherches pour voir s’il n’y a pas d’éventuels survivants", a-t-il déclaré

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Un problème récurrent

Des naufrages de barges surchargées de marchandises et de passagers se produisent régulièrement sur l’Oubangui. Les accidents sont également liés à la vétusté des barges fluviales – communément appelées  "baleinières" en Afrique centrale – et au non-respect des règles de navigation.

Des dizaines de personnes avaient déja péri le 11 septembre dans le naufrage d’une pirogue à l’est de Bangui, sur la rivière Mpoko. Plus de 80 personnes étaient sur l’embarcation au moment de l’incident. Les autorités avaient fait état de 20 rescapés.

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(Avec AFP)

 

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