Le pape François parle d’aide aux pauvres avec le patron de Facebook, Mark Zuckerberg

Tous trois ont discuté des moyens d’utiliser la technologie des communications « pour soulager la pauvreté, encourager la culture de la rencontre, faire parvenir un message d’espoir, plus particulièrement aux personnes les plus défavorisées », est-il précisé dans ce bref communiqué.

Zuckerberg, philanthrope ?

Sixième fortune mondiale, le patron de Facebook a annoncé à la naissance de sa fille en décembre 2015 que lui et sa femme léguaient 99 % de leurs actions Facebook – soit environ 45 milliards de dollars – à leur fondation CZI. Une fondation dont le statut autorise des investissements à destination d’associations, mais aussi de lobbys ou de partis politiques.

Le premier investissement du couple en Afrique a eu lieu en juin dernier : Andela, une start-up située à Nairobi et à Lagos, a ainsi reçu 24 millions de dollars pour former une centaine de milliers de jeunes développeurs africains d’ici à dix ans.

François, initié aux réseaux sociaux 

Le fondateur de Facebook n’est pas le seul poids-lourd des nouvelles technologies à avoir été reçu au Vatican. En janvier, le pape avait accordé une audience au directeur général d’Apple, Tim Cook, puis au président exécutif de Google, Eric Schmidt.

Dans un message délivré en janvier à l’occasion de la 50e Journée mondiale des communications sociales, François avait cependant prêché pour un bon usage de la communication qui aide « à sortir des cercles vicieux des condamnations et des vengeances ».

Le pape n’est pas un novice en matière de réseaux sociaux : il compte lui-même des dizaines de millions d’abonnés sur ses comptes Twitter en différentes langues et est aussi présent depuis mars sur Instagram. Mais n’en déplaise à son visiteur Mark Zuckerberg, François n’a pas encore de compte Facebook.