ONU : l’ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres toujours favori pour succéder à Ban Ki-moon

L’ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres était toujours en tête lundi des douze candidats (sans prétendant africain) à la succession de Ban Ki-moon comme secrétaire général de l’ONU. Le nom du prochain patron des Nations unies devrait être définitivement connu en octobre.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, le 12 avril 2016 à New York. © Richard Drew/AP/SIPA

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, le 12 avril 2016 à New York. © Richard Drew/AP/SIPA

Publié le 30 août 2016 Lecture : 1 minute.

À l’issue d’un troisième tour de scrutin indicatif au Conseil de sécurité, lundi 29 août, 11 des 15 pays membres se sont déclarés favorables à Antonio Guterres, ancien Premier ministre portugais. Trois l’ont en revanche découragé et ont émis un vote défavorable (un de plus qu’au scrutin précédent). Un dernier était sans opinion.

Antonio Guterres devance assez nettement le chef de la diplomatie slovaque Miroslav Lajcak. Celui-ci a créé la surprise en remontant des profondeurs du classement, avec 9 voix pour, cinq contre et une sans opinion. La patronne bulgare de l’Unesco Irina Bokova et l’ancien ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic arrivent en troisième position ex-aequo (7/5/3).

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C’est la troisième fois que Antonio Guterres, ancien Haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, âgé de 67 ans, devance les nombreux candidats en lice, ce qui accroît ses chances de sélection sans toutefois lui garantir d’être choisi. Des diplomates notent que la dynamique en sa faveur constatée dans les deux précédents scrutins s’est confirmée.

Aucune candidature africaine

Susana Malcorra, ministre argentine des Affaires étrangères arrive en cinquième position, en léger recul, suivie de Srgjan Kerim, ex-chef de la diplomatie de Macédoine, et de l’ex-Première ministre néo-zélandaise Helen Clark. L’ancien président slovène Danilo Turk, qui apparaissait au début comme un possible candidat de compromis, recule encore, prenant la huitième place.

En queue de peloton, on trouve l’ancienne ministre des Affaires étrangères de Moldavie, Natalia Gherman, et la Costaricaine Christiana Figueres, ancienne négociatrice de l’ONU pour le climat. Aucune candidature africaine n’a en revanche été présentée pour le poste. Comme on s’y attendait, le nom d’Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la Culture et du Tourisme qui s’était dite candidate, n’a en effet pas été proposé par le Mali.

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Des diplomates estiment que le nom du successeur de Ban Ki-moon devrait être connu en octobre après un ou deux autres tours de scrutin, toujours à bulletins secrets. Il ou elle prendra ses fonctions en janvier.

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