RD Congo : ouverture du « dialogue politique national » en l’absence de la majeure partie de l’opposition

Le « dialogue politique national » voulu par le président Joseph Kabila débute jeudi en RD Congo. La majeure partie de l’opposition, notamment Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, a choisi de le boycotter.

Edem Kodjo, facilitateur de l’Union africaine, lance les travaux du comité préparatoire du dialogue en RDC, le 23 août 2016 à Kinshasa. © Theophane Kinda/Monusco

Edem Kodjo, facilitateur de l’Union africaine, lance les travaux du comité préparatoire du dialogue en RDC, le 23 août 2016 à Kinshasa. © Theophane Kinda/Monusco

Publié le 1 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

Sous la supervision du facilitateur de l’Union africaine (UA), le Togolais Edem Kodjo, les travaux du dialogue national, initié par le président Joseph Kabila pour tenter de sortir de la crise électorale actuelle, doivent durer deux semaines à compter de jeudi 1er septembre.

Une majorité de l’opposition refuse toujours d’y participer, notamment l’UDPS, le G7 et le MLC, et parle d’un « pseudo-dialogue ». Ces trois mouvances n’ont pas pris part aux travaux préparatoires conduits par Edem Kodjo, accusé de partialité et récusé par le Rassemblement de l’opposition. Celui-ci a déposé sa propre feuille de route datée du 29 août à l’Union africaine avec comme conditions le départ du président Kabila à la fin de son mandat et la révocation du facilitateur de l’UA.

la suite après cette publicité

Kamerhe et Kengo devraient être présents

En revanche, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et ses alliés, l’une de principales formations politiques de l’opposition, doit y participer. Elle avait en effet envoyé ses délégués au comité préparatoire du dialogue, l’ancien président de l’Assemblée nationale ayant décidé de jouer la « carte de l’apaisement pour éviter l’enlisement de la crise politique en cours » en RD Congo.

Il en est de même de Bruno Mavungu, fraîchement éjecté du secrétariat général de l’UDPS par Étienne Tshisekedi, et de l’opposant Samy Badibanga, président du groupe parlementaire UDPS et alliés qui boudait encore il y a peu ces pourparlers politiques.

la suite après cette publicité

Le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, devrait lui aussi être de la partie. Il avait finalement accepté de participer aux travaux préparatoires. « Nous allons tenter d’imposer l’inclusivité de l’intérieur et éviter l’escalade », avait indiqué un membre de son parti.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

RD Congo – Massacres de Beni : la piste jihadiste, info ou intox ?

Contenus partenaires