L’armée nigériane repousse une attaque de Boko Haram
L’état-major de l’armée nigériane a affirmé sur Twitter avoir repoussé ce mercredi, une attaque du groupe terroriste Boko Haram dans une localité située à l’extrême nord-est du pays.
Un barrage de l’armée nigériane. © Archives / AFP
Publié le 14 janvier 2015 Lecture : 1 minute.
Après deux heures de combat, les militaires nigérians sont parvenus à repousser l’assaut lancé par Boko Haram sur la ville de Biu, mercredi 14 janvier. "Nos troupes chassent les terroristes, les opérations de nettoyage se poursuivent. Cinq terroristes ont été capturés pour l’instant", pouvait-on lire sur les réseaux sociaux de l’armée.
Une centaine d’insurgés montés sur des pick-ups avaient pris d’assaut la ville de Biu vers 7H30 locales (06H30 GMT), selon des habitants de cette localité située à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno. Des soldats d’une caserne située dans les environs ont immédiatement riposté et les combats ont tourné à l’avantage de l’armée.
Selon des témoignages des habitants, "les soldats ont ouvert le feu sur trois pick-ups transportant des hommes en armes qui venaient en éclaireurs, alors que les autres étaient restés près d’une station-service du village de Kigir". D’autres sources indiquent que la quasi-totalité des insurgés ont été tués par l’armée.
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Milices d’autodéfense
Le groupe terroriste islamiste semble miser sur une nouvelle stratégie qui consiste à attaquer les casernes de l’armée et des villages entiers. La plus meurtrière de ces attaques s’est déroulée il y a quelques jours à Baga, grand carrefour commercial situé sur les rives du lac Tchad. La base militaire de la ville est également tombée aux mains des terroristes. Les spécialistes de la région avaient alors pronostiqué que la prochaine cible de la nébuleuse serait Borno.
Des membres des milices civiles d’autodéfense et des brigades de jeunes munis d’armes artisanales se sont alliés aux militaires pour pourchasser les islamistes dans la brousse et monter la garde contre une éventuelle nouvelle attaque.
Musulmans et catholiques cohabitent à Biu, la plus grande ville du sud de l’État de Borno. Elle a été relativement épargnée ces derniers mois par les attaques de Boko Haram, qui se concentraient plutôt sur les villages aux alentours.
(Avec AFP)
