Au sommaire des pages éco cette semaine : interview de Patrick Pouyanné, le patron de Total
Malgré une conjoncture difficile, le patron du pétrolier l’assure : son groupe est le numéro un sur le continent, l’un de ses marchés clés. Et celui-ci sera bien intégré dans sa nouvelle stratégie mondiale, qui doit permettre au géant de diversifier ses activités dans le gaz, l’électricité ou le solaire. Interview à lire dans le numéro 2904 de « Jeune Afrique » en kiosques du 4 au 10 septembre 2016.
Bientôt deux ans que Patrick Pouyanné a pris la tête de Total, qu’il a succédé à Christophe de Margerie, décédé brutalement dans un accident d’avion en Russie, le 20 octobre 2014. Et le nouvel homme fort du géant pétrolier, 53 ans, n’a rien du gentil nounours que certains ont voulu voir en lui au moment de sa nomination. Exerçant un management franc du collier, il se montre aussi exigeant avec ses troupes qu’avec lui-même. Originaire du Sud-Ouest français, il a la carrure d’un joueur de rugby – 1,91 m –, un sport qu’il affectionne, et n’hésite pas à bousculer. L’ex-patron de la division raffinage de Total est une tête bien faite, passée par Polytechnique et les cabinets ministériels d’Édouard Balladur et de François Fillon.
Depuis sa nomination, le PDG de Total est allé « presque une fois par mois » (17 fois au total) en Afrique, un « continent clé » pour son groupe. Interview à retrouver dans le numéro 2904 de Jeune Afrique en kiosques du 4 au 10 septembre 2016 — et aussi en ligne.
Dans les Indiscrets, les tensions s’accroissent entre Coca-Cola et Castel. Et aussi : levée de fonds pour Afrimarket, la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) sollicite ses bénéficiaires et l’inutile polémique de Planor.
En Édito, Le Monde, Mediapart, Les Échos… Rarement la presse française s’était autant emparée de la question du franc CFA, cette monnaie utilisée par quatorze pays en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, arrimée à l’euro par une parité fixe et en partie gérée depuis Paris par le Trésor français. D’abord, elle s’étonne, dans sa grande majorité, que la France soit le seul pays au monde à avoir encore une forme de contrôle sur la monnaie de ses anciennes colonies, cinquante-cinq ans après leurs indépendances. Ensuite, elle n’hésite pas à critiquer l’étrangeté du contenu des accords qui régissent le fonctionnement de ce dispositif monétaire anachronique.
En Entreprises et marchés, malgré l’arrivée des Chinois, Aigle Azur ne décolle pas. Près de quatre ans après le rachat de 48 % des parts d’Aigle Azur par le chinois HNA, en octobre 2012, le destin de la compagnie française reste incertain. Alors qu’une nouvelle grève – finalement peu suivie – a perturbé quelques vols entre le 29 août et le 2 septembre, après celle du 28 juillet au 4 août, qui avait affecté 24 000 voyageurs, les nuages s’amoncellent au-dessus du transporteur aérien et de ses passagers.
Côté Institutions, la guerre des patrons est déclarée à Dakar : Serigne Mboup, le PDG du groupe CCBM, est entré en conflit ouvert avec une partie des chefs d’entreprise sénégalais. Principal enjeu : le contrôle de la chambre de commerce de la capitale.
Enfin, Jeune Afrique consacre un Dossier à l’hôtellerie qui malgré le ralentissement économique et les questions de sécurité conserve son attractivité pour les opérateurs et les investisseurs. Et aussi : interview avec Paul Midy, le président de Jumia Travel, le géant américain Marriott s’offre l’empire Starwood et se renforce en Afrique, et le charme discret de la Villa Madiba à Pointe-Noire.
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