Licences congolaises de Sundance : Denis Christel Sassou Nguesso répond

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Publié le 6 septembre 2016 Lecture : 2 minutes.

Cité par la presse australienne et le quotidien français Le Monde au sujet d’une enquête sur les activités au Congo-Brazzaville du groupe minier Sundance Resources – évoquée dans un article de Jeune Afrique publié le 25 août – Denis Christel Sassou Nguesso nous a adressé le droit de réponse ci-dessous.

Droit de réponse pour publication

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Vous évoquez la présence de documents internes qui prouveraient une attribution de parts en échange de la délivrance d’un permis d’exploitation minière pour le compte d’une entreprise australienne. Ceci est une pure affabulation, lorsqu’on sait que les statuts de ladite société existent et sont vérifiables, chacun peut les consulter et y reconnaître les vrais actionnaires ; vous n’y trouverez nulle part mon nom. La copie authentique du procès-verbal de l’assemblée générale constitutive d’octobre 2008 relatant les faits, les associés présents et souscripteurs initiaux, est en totale contradiction avec ce que rapporte l’auteur de l’article insidieux.

Selon le procès-verbal officiel, le capital social s’élève à 10.000.000 CFA et les 1000 actions de sa souscription furent réparties entre cinq (5) associés présents, et encore en vie. Le procès-verbal de l’assemblée constitutive est public et accessible à tous.

Cette affaire qui se trouve en instruction au Tribunal de Perth, en Australie concerne ces deux entités, et ne m’implique en rien. Je reste étranger aux activités, aux difficultés financières de l’entreprise Sundance Ressources, et je ne suis pas associé ou actionnaire de Congo Iron.

Vraisemblablement il s’agit d’une affaire interne, à la société Sundance Ressources, qui a mal tourné et qui a poussé un ancien employé de cette compagnie, David Porter, en conflit apparent avec son ex-employeur pour des raisons qui lui sont propres à verser dans des accusations ou affabulations en citant çà et là, en définitive mon nom et celui de ma famille pour des raisons que lui seul doit connaître, dans ses règlements de comptes et actions légales contre Sundance Ressources.

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Je réitère ma réponse à ces allégations farfelues : je ne sais pas qui ils sont, et je mets au défi quiconque de pouvoir ne fusse que produire un élément prouvant un quelconque contact entre ces gens et ma personne (photos, mails, contacts personnels ou téléphoniques, rencontres, etc.). De tout cela, vous ne trouverez rien, car cela n’existe pas ; pour preuve, si tous ces éléments existaient, l’enquête l’aurait déjà démontré et des éléments auraient été publiés par une certaine presse que je ne qualifie même plus ; de plus, ces employés de la Sundance, avec qui vous me prêtez des liens, ne peuvent pas non plus dire qu’elles me connaissent car cette rencontre à laquelle vous faites allusion n’a jamais eu lieu.

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