RD Congo : Moïse Katumbi dénonce le « monologue » en cours à Kinshasa

Lors d’une rencontre axée notamment sur l’alternance politique en Afrique, l’opposant congolais Moïse Katumbi a dénoncé mercredi, au siège du Parlement européen à Bruxelles, les pourparlers politiques en cours en RDC les qualifiant de « monologue ».

L’eurodéputée Cécile Kyenge et l’opposant congolais Moïse Katumbi, le 7 septembre 2016 à Bruxelles. © Capture d’écran

L’eurodéputée Cécile Kyenge et l’opposant congolais Moïse Katumbi, le 7 septembre 2016 à Bruxelles. © Capture d’écran

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Publié le 7 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

« Comment accepter qu’Étienne Tshisekedi, premier opposant congolais, ne puisse pas participer à ce dialogue ? » s’est exclamé, le 7 septembre, Moïse Katumbi lors de son intervention dans le cadre d’une conférence-débat initiée par l’eurodéputée Cécile Kyenge.

Ouvert le 1er septembre, le « dialogue politique national inclusif » se poursuit à Kinshasa sans la participation de l’opposant historique et des autres principaux partis et regroupements politiques de l’opposition, notamment le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et le G7, l’une des plateformes qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle.

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Un tribunal spécial pour la RDC ?

Pour l’ex-gouverneur du Katanga (aujourd’hui démembré), le président Joseph Kabila aurait dû convoquer d’abord un dialogue autour de la situation sécuritaire à Beni, « au lieu de se préoccuper de son maintien au pouvoir ».

« Je plaide pour l’instauration d’un tribunal spécial, à l’instar de celui d’Arusha, pour mettre fin à l’impunité » et poursuivre les auteurs des massacres dans cette partie du territoire congolais, a indiqué Moïse Katumbi.

Katumbi promet de rentrer en RDC

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Poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État » et condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation, Moïse Katumbi a promis de rentrer au pays. Malgré le « harcèlement, la prison, l’exil, l’empoisonnement » qui sont, selon lui, le lot quotidien des opposants en RDC.

« Je vais participer à la présidentielle (…), a-t-il assuré. Le président Kabila doit quitter le pouvoir le 19 décembre. Il n’y a pas de négociation sur ce sujet. »

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