Gabon : l’Union africaine s’active à Libreville en vue de sa médiation
L’Union africaine a annoncé mardi qu’une délégation « de haut niveau » devrait arriver au Gabon « dans les plus brefs délais » pour tenter un début de médiation dans la crise politique que connaît le pays depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba. Des représentants de la communauté internationale effectuent déjà des consultations préliminaires sur place.
![Une rue après une manifestation à Libreville le 1er septembre 2016. © Joel Bouopda/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/09/06/sipa_ap21945177_000001.jpg)
Une rue après une manifestation à Libreville le 1er septembre 2016. © Joel Bouopda/AP/SIPA
La délégation de chefs d’États africains annoncée il y a deux jours n’est toujours pas arrivée à Libreville, mais d’après une source diplomatique, »la date du vendredi 9 septembre est évoquée ». La composition de la délégation reste elle aussi toujours inconnue, mais plusieurs membres de la commission et du secrétariat de l’Union africaine sont déjà au Gabon où ils effectuent des concertations préliminaires.
Smail Chergui attendu
Abdoulaye Bathily, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale est arrivé à Libreville il y a plusieurs jours. L’organisation internationale de la francophonie (OIF) a également dépêché un représentant, arrivé le 7 septembre. Dans un communiqué, Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’OIF, a précisé qu’il faut « tout mettre en oeuvre et de manière coordonnée entre les partenaires régionaux et internationaux, pour un règlement pacifique de la crise ». Smail Chergui, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, est quant à lui attendu d’un moment à l’autre.
La question du recours
Jean Ping a jusqu’au jeudi 8 septembre, 16 heures (15h GMT) pour déposer un recours devant la Cour constitutionnelle afin de contester les résultats de l’élection présidentielle. C’est l’option soutenue par la communauté internationale. L’opposant ne s’est pas encore prononcé sur la question, mais sa décision pourrait être déterminante pour la venue, ou non, de la délégation de « haut-niveau » à Libreville.
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