« Charlie Hebdo  » : Marafa Hamidou Yaya et Lydienne Yen Eyoum réagissent depuis leur cellule

L’émotion a été mondiale après l’attaque contre « Charlie Hebdo » mercredi. Marafa Hamidou Yaya et Lydienne Yen Eyoum, tous deux emprisonnés au Cameroun, ont notamment fait parvenir leurs messages de solidarité à « Jeune Afrique ».

Marafa Hamidou Yaya à sa sortie du tribunal de Yaoundé. © DR

Marafa Hamidou Yaya à sa sortie du tribunal de Yaoundé. © DR

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Publié le 9 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

Alors que nombre de dirigeants africains ont réagi mercredi 7 et jeudi 8 janvier après l’attaque de la rédaction de l’hebdomadaire Charlie Hebdo à Paris, les messages de solidarité et de condoléances continuent de se multiplier.

Depuis sa cellule du secrétariat d’État à la Défense de Yaoundé, Marafa Hamidou Yaya, ancien secrétaire général de la présidence et ex-ministre d’État chargé de l’Administration territoriale, a tenu, "à exprimer [ses] plus sincères condoléances pour la tragédie dont a été victime [la] profession [de journaliste].

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"Les journalistes de Charlie Hebdo, dont j’admirais le travail depuis toujours, sont tombés dans l’exercice de leur mission, la défense et l’illustration de la liberté d’expression. Ils se savaient menacés mais, selon les mots impérissables de Charb, ils preféraient ‘mourir debout que vivre a genoux’", poursuit le détenu camerounais.

Il ajoute : "Leur courage, c’est le vôtre, c’est celui de votre famille professionnelle. Sans lui, un prisonnier politique tel que moi ne pourrait faire entendre sa voix. Sans lui, surtout, l’odieux assassinat d’hier [mercredi 7 juanvier, NDLR] aurait atteint son but, qui était de detourner la France de ses valeurs et de ses principes par la terreur."

Également en détention au Cameroun, dans la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, Lydienne Yen Eyoum a également fait part de sa solidarité. "Je partage la peine et l’indignation suscité par cet acte barbare", confie l’avocate franco-caemrounaise, condamnée à 25 ans de prison en septembre 2014. "Je pense à vous tous qui vous battez contre la tyrannie, pour la liberté", conclut-elle.

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Par Mathieu OLIVIER

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